Tout cela est très sérieux, et au lieu de faire un récapitulatif, voici l'article dans son entier :
Pratiquer le chant est une source d’énergie inépuisable, qui permet de se muscler et de se détendre en profondeur, en libérant ses émotions négatives. Un sport comme un autre, et peut-être même meilleur... (Isabelle Lavayssière).
Peu importe le répertoire. Chanter repose, comme de nombreuses activités sportives, sur deux piliers : la respiration et la posture. La plupart du temps, nous inspirons puis expirons du bout des lèvres. Or, pour tenir une note et enchaîner les couplets, le chanteur pratique la respiration thoraco-abdominale. Lors de l’inspiration, les poumons se remplissent d’air, les muscles intercostaux se contractent et le thorax s’élève, tandis que le diaphragme s’abaisse, augmentant le volume de la cage thoracique. L’organisme tout entier est oxygéné, il s’assouplit et entraîne un relâchement qui apaise aussi les tensions musculaires.
Chanter permet de travailler sa posture. Exit dos voûté et épaules rentrées. Pour « sortir » sa voix, le corps doit se tenir le plus verticalement possible, le menton aligné, le cou dégagé.
Une heure de chant par semaine apporte un maintien comparable à celui obtenu en pratiquant la danse classique. L’ensemble du visage est sollicité : il devient plus lisse, et son ovale plus tonique.
Chanter provoque une vibration des cordes vocales dont la répercussion fait écho jusque dans nos cellules profondes, augmentant la sécrétion d’endorphine, cette hormone du bien-être agissant comme un antidépresseur naturel. Haine ou amour, chagrin ou joie, les paroles des chansons sont chargées de sentiments. Les prononcer donne aussi l’occasion de dire des mots que nous n’avons pas souvent l’occasion de formuler dans la vie quotidienne : « Je t’aime », « Je te déteste »…
Libéré, parfois courbaturé, le choriste sort des répétitions rechargé, apaisé et heureux !
Merci à Élizabeth Fresnel, médecin phoniatre, créatrice du Laboratoire de la voix, et à Charlotte Guedj, auteure d’ABC de la voix (Grancher, 2007).
1 commentaire:
Je me disais bien aussi ! ça va faire 7 ans que je fais du chant dans une chorale 3 heures par semaine . Et, à chaques fois que je sortais du cour je me sentait reposée certe, mais complétement épuisée !
C'est un très bon article, j'en parlerais à ma prof de chant !
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