Voici les textes auxquels je pense : Trois Matelots et Quand le vent soufflera de Renaud, Gino des Têtes Raides, Amsterdam de Brel, Le délire de deux alcoolos des Ogres de Barback… et un peu plus général (sur les militaires) : Roberto de Jeanne Cherhal.
Trois matelos, Renaud :
" Si votre enfant est un salaud,
Un vrai connard, une tête pleine d'eau
Faites en donc un militaire
Alors il fera carrière
Sur un navire, dans un bureau
Mais s'il est bon, mais s'il est beau,
Même s'il est un peu alcoolo
Qu'il fasse son tour de la Terre
Tout seul sur un bateau en fer
Mais pas su' le pont du Clemenceau"
Quand le vent soufflera, Renaud
" C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme, Tatatin
Moi la mer elle m'a pris Je m' souviens un Mardi
J'ai troqué mes santiags Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de docksides Et un vieux ciré jaune
J'ai déserté les crasses Qui m' disaient "Sois prudent"
La mer c'est dégueulasse Les poissons baisent dedans
[…]
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
L'horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D'amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c'est son malheur"
Gino, Têtes Raides
" C’est elle qui attendait le bateau sur le quai
en criant son costaud il ne revient pas
et crachant sur la mer il ne revient pas
elle est couchée par terre
il ne revient pas
c'est un gars du Pacifique
et maudissant les flots qui n'en ont rien à faire
sans nos marins t'es rien que d' l'eau"
Amsterdam, J. Brel
" Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam."
Le délire de deux alcoolos, Les Ogres de Barback
" J'irai sur les ports valser
Puisque le monde va bien
De ce que disent les marins.
J'irai dans les rues, les chemins
Chanter dans tous les bals
Avec mon sac, mes sandales
[…]
J'irai sur les ports valser
Puisque le monde va bien
De ce que disent les marins, les putains...
J'irai sur les ports valser
Puisque le monde va bien
Et que moi, j'ai du chagrin..."
Et moins marin, juste militaire (mais pas forcément sympa :p):
Roberto, Jeanne Cherhal
" Puis un jour la mère de Roberto en eut assez
Va mon fils, va faire quelque chose de ta vie
Engage-toi et sers ta patrie
Roberto ce garçon vigoureux et gros gosse
S'éprit de son négoce et gravit les échelons
Mais voyez la bravade, dieu que c'est triste, ses défauts et ses vices
Grandirent avec les grades
Roberto, Roberto te voilà militaire
Roberto, Roberto n'as-tu pas mieux à faire?
Roberto, Roberto te voilà militaire
Roberto, Roberto, n'as-tu pas mieux à faire ?"
Pour finir, je vous dirai juste que dans la vie, comme pour les marins, il faut tenir bon la vague, tenir bon le vent, tenir bon le cap, tenir bon le flot... (Hisso et ho, Santiano) ! :D
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