27 décembre 2008

Les grenouilles dans la jatte de crème

Parce qu'une nouvelle année approche, il faut un message d'encouragement, de "ne laisser jamais tomber", de "quand on veut, on peut !".
Bref... dans la série "
Laisse-moi te raconter...les chemins de la vie", c'est l'histoire (connue je vous l'avoue) des Grenouilles tombées dans la jatte de crème.

Deux grenouilles tombèrent dans une jatte de crème (jusque là, le titre est plutôt bon^^).
Aussitôt, elles s'aperçurent qu'elles s'enfonçaient : impossible de nager ou de flotter longtemps dans cette pâte molle aussi épaisse que des sables mouvants.
Elles agitèrent alors violemment leurs pattes pour atteindre le bord de la jatte. En vain : elles restaient au même endroit en s'enlisant, ayant de plus en plus de mal à remonter à la surface et reprendre leur souffle.


L'une d'elles dit qu'elle n'en pouvait plus, que c'était impossible de nager, qu'elle allait de tout façon mourir.
Donc, pour moins de souffrance, elle arrêta ses efforts.


L'autre grenouille, plus persévérante, continua même si elle pensait que la mort était proche.

Elle continua à s'agiter et à barboter au même endroit, pendant des heures et des heures.


Et soudain, à force de battre, la crème se transforma en beurre.

Surprise, la grenouille fit un bond et, patinant, arriva au bord de la jatte. De là, elle rentra chez elle en croassant joyeusement.


Moralité : même si vous ne voyez pas le bout à tous vos efforts... continuez ! Les efforts sont toujours récompensés.


Ou alors, l'autre moralité, c'est "si vous souhaitez faire du beurre, achetez deux grenouilles".


Là, je ne sais pas laquelle choisir :p

18 décembre 2008

Abd Al Malick chante Noël^^

Vii bon OK ! Abd Al Malick ne chante pas Noël... mais sa chanson qui passe actuellement à la radio, C'est du lourd, de l'album Dante convient, je trouve, très bien à l'esprit de Noël (du moins, au mien :p). Ou alors, c'est "juste" quelque chose qu'on voudrait crier trèèèès fort pour que le monde entier l'entende. Pas "l'entende en fond", mais "l'entende, l'écoute, le comprenne". Je vous laisse juger par vous-même.

Découvrez Abd al Malik!


Voilà les paroles :
"Je m'souviens , maman qui nous a élevés toute seule,
nous réveillait pour l’école quand on était gamins,
elle écoutait la radio en beurrant notre pain,

et puis après elle allait au travail dans le froid, la nuit, ça c’est du lourd.


Ou le père de Majid qui a travaillé toutes ces années de ses mains,

dehors, qu’il neige, qu’il vente, qu’il fasse soleil, sans jamais se plaindre,
ça c’est du lourd.


Et puis t'as tous ces gens qui sont venus en France parce qu’ils avaient un rêve

et même si leur quotidien après il a plus ressemblé à un cauchemar,

ils ont toujours su rester dignes , ils n'ont jamais basculé dans le ressentiment,

ça c’est du lourd, c’est violent.


Et puis t'as tous les autres qui se lèvent comme ça, tard dans la journée,

qui se grattent les bourses, je parle des deux,

celles qui font référence aux thunes, du genre "la fin justifie les moyens"

et celles qui font référence aux filles,
celles avec lesquelles ils essaient de voir si y’a moyen,
ça c’est pas du lourd .

Les mecs qui jouent les choses zerma devant les blocs deal, un peu de coke,
de temps en temps un peu de ke-cra (crack) et disent « je connais la vie moi monsieur ! »,
alors qu’ils connaissent rien, ça c’est pas du lourd.

Moi je pense à celui qui se bat pour faire le bien, qu'a mis sa meuf enceinte,

qui lui dit j’t’aime, je vais assumer, c’est rien, c’est bien,

qui va taffer des fois même pour un salaire de misère,
mais le loyer qu’il va payer,
la bouffe qu’il va ramener à la baraque, frère,
ça sera avec de l’argent honnête,
avec de l’argent propre, ça c’est du lourd.


Je pense aussi à ces filles qu’on a regardé de travers parce qu’elles venaient de cités,

qu'ont montré à coup de ténacité, de force, d’intelligence, d’indépendance,

qu’elles pouvaient faire quelque chose de leur vie,

qu’elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient de leur vie, ça c’est du lourd.


Mais t’as le bourgeois aussi, genre emprunté,
mais attention je n'généralise pas,
je dis pas que tous les bourgeois sont condescendants,

paternalistes ou totalement imbus de leur personne,

je veux juste dire qu’il y a des gens qui comprennent pas,

qui croient qu’être français c’est une religion, une couleur de peau,

ou l'épaisseur d’un portefeuille en croco, ça c’est bête , c'est pas du lourd , c’est...


La France elle est belle, tu le sais en vrai, la France on l’aime,

y’a qu’à voir quand on retourne au bled, la France elle est belle,
regarde tous ces beaux visages qui s’entremêlent.

Et quand t’insultes ce pays, quand t’insultes ton pays, en fait tu t’insultes toi-même,
il faut qu’on se lève, faut qu’on se batte dans l’ensemble,
rien à faire de ces mecs qui disent "vous jouez un rôle ou vous rêvez",

ces haineux qui disent "vous allez vous réveiller",

parce que si on est arrivé, si on est arrivé à faire front avec nos différences,
sous une seule bannière, comme un seul peuple, comme un seul homme,
ils diront quoi tous ?

C’est du lourd, du lourd, un truc de malade…"


Et, Joyeux Noël à vous ! ;-)

16 novembre 2008

Brel vs Abd Al Malik

Oui, je ne me casse pas la tête pour les titres, je sais :p

C'est juste qu'en regardant une émission sur J Brel, un concert en fait, je me disais que le seul aujourd'hui qui pouvait être un descendant, c'était Abd Al Malick. Et puis, je l'ai vu interpréter "Ces-gens-là". Et là... je me suis dit, "c'est dingue, la musique, les paroles, les gestes..., c'est vraiment du Abd Al Malik (ou le contraire^^)".

Alors, Internet aidant... petite recherche sur Deezer... et là je comprends : AAM, dans sa chanson "Les autres" a repris la musique de "Ces gens-là" de JB, et que le destinataire des deux chanson est commun : "Monsieur".










Pour les gestes, j'ai recherché la vidéo de Brel, et de la chanson "Les autres" d'AAM.
vidéo de J Brel : ici
vidéo d'Abd Al Malik : ici

Et là, on s'apperçoit même qu'AAM introduit sa chanson (dans la vidéo) avec le début de celle de Brel, et idem pour la fin.
Au niveau des textes, on voit que c'est à peu près la même histoire :
Pour Jacques Brel, il dénonce d'abord les autres, leurs problèmes, pour finir de parler de lui. Lui, c'est un fou. On dit de lui qu'il a égorgé des chats. Et ça pourrait s'arranger si son amoureuse le suivait, mais chez elle, "on ne part pas". Chez tout le monde, chez tous les autres, il y a des règles "on n'vit pas", "on ne pense pas", "on ne cause pas". S'il est comme ça, c'est un peu à cause des autres, de la société dans laquelle il vit.
Abd Al Malik commence tout de suite à parler de lui. Lui aussi est malade, presque fou... Mais lui, il vit à notre époque, il fait des petits larcins, et accuse les autres. "C'est pas moi c'est les autres". Mais a-t-il vraiment tord ? Oui, il accuse les autres à travers... Mais les autres, n'en font-ils pas autant ? Il le juge sur sa couleur de peau, sur ce qu'il fait.

Bref, dans les deux chansons, on voit bien que tout le monde est dans son propre monde sans laisser place aux autres, sans les comprendre. Alors, en plus quand "les autres" sont fous... ou tout simplement pas comme nous...

Pour conclure, je dirais juste que j'aime beaucoup beaucoup AAM. Ces textes sont géniaux (il parle clairement, on comprends chaque mot, comme chez Brel), sur scène, il est excellent, très présent.
Et en plus... il n'est pas mal quand même ?! ;-)
Son site officiel : clic clic ici.

Les paroles de "Ces gens-là", JB : ici
Les paroles de "Les autres" AAM : ici

27 octobre 2008

Magique !

Le film Magique ! de Philippe Muyl avec Cali et Marie Gillain est dans les salles depuis mercredi dernier. Je suis allée le voir hier, car vu les critiques, je me suis dit qu’il n’allait pas rester longtemps à l’affiche.

Au niveau du scénario, c’est vrai qu’il n’y a rien d’extraordinaire, dès les 10 premières minutes (dès qu’on a eu la présentation de chaque personnage), on sait comment ça va se finir…

N’empêche que, ça ne se déroule pas dans une banale ville, au boulot ou chez des copines… Non, là, ils sont au Canada (pour le ciel étoilé, magnifique), sur un fond de décor de cirque (chapiteau –merci Pitt Ocha ;-) -, numéros d’équilibristes, accordéon, magie, clowns –dont un aux yeux verts :p -…).

L’histoire : un petit garçon (un peu trop gros je trouve) de 10 ans vit avec sa maman célibataire dans une ferme au fin fond d’une campagne. Sa maman « a la maladie de la mélancolie ». Un jour, un cirque débarque en ville, sans autorisation de la mairie. Du coup, les artistes doivent s’en aller dès le lendemain. Le petit garçon à l’idée de les faire s’installer dans la ferme.
Et le clown aux yeux verts, qui est seul, rencontre la maman célibataire, et… Quoi ?! Vous avez compris la suite ?! :D

Vous pouvez regarder la bande-annonce, elle est trèèèèès réussie et représente bien le film.

En fait, c’est une comédie musicale. Il y a peu de dialogues, mais de très belles vues (le ciel dans la nuit avec la lune, les étoiles, un lac, un arbre, de beaux portraits, des gens heureux, le chapiteau, le numéro d’équilibriste sur le cheval –et même sur le fil-, les bulles...), de jolis moments, de belles chansons…

Bref, un film qui fait dire que « la vie est vraiment magique ».
Sur le site officiel, on peut écouter des chansons, voir quelques photos (ils auraient pu en choisir d’autres), et admirer les yeux verts du clown :p

Cali en chair et en os (24 oct 08)

Vendredi 24 octobre 2008, soirée Picardie Mouv’. Place à 15€, pour 3 concerts.

Première partie : Molly’s, groupe de rock amiénois (bien rock, trop de guitares électriques et de batterie pour moi…) déjà bien connu malgré leur jeune âge.

Ils ont fait les premières parties des BB Brunes (même style de zique).


Deuxième partie, I’m from Barcelona. Là, c’était vachement plus agréable à écouter, c’était très festif ! J’ai été un peu déçue au début… Sur le programme, ce groupe était présenté comme une fanfare, avec plein de cuivres et un accordéon… Ils sont arrivés (à 16, dont une femme enceinte de 8 mois sautillante comme je-ne-sais-quoi) avec 2 cuivres, une batterie (bon, elle était déjà installée, la batterie :p), des guitares, et plein de chœurs.

Mais ils ont tout de même bien mis l’ambiance, lâché de gros ballons et de cotillons aidant.


Troisième partie… et pas des moindres, Caliiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!! Vi bon j’avoue, j’ai acheté ma place rien que pour lui. Bien serrée dans la fosse, dès qu’il est arrivé, c’était pire. Mais ce n’était pas très grave… Cali n’a pas arrêté de bouger, de sauter, il nous a montré ses fesses (sous son pantalon rayé), il nous fait chanter « la la la la, la la la la la la la… » :D


Et là, il n’y avait pas plus de cuivres que dans l'autre groupe (trompette et trombone) mais on les entendait plus, et ça, z’aime beaucoup :D


***mode j’ai-15-ans-il-est-beau-je-veux-le-poster-dans-la-chambre on***

Dans son premier slam, j’ai touché son coude (à travers la chemise) et à son retour, j’ai touché l’avant bras (sans chemise^^). Bon, en fait, c'est à cause des regrets du premier concert que j’avais vu de lui : je devais le porter quand il est arrivé et, de peur de lui faire mal (ça doit faire mal, toutes ses mains ?!), je m’étais reculée. Donc c’est bon, plus de regrets, j’ai touché Cali :p


Mes parents, assis, ont pu lui toucher la main (il a serré la main de mon père et a effleuré celle de ma mère).


Ensuite, de retour sur scène, il s’est appuyé à bout de bras sur la main d’une fille qui le soutenait, à bout de bras aussi. Du coup, il était à la diagonale, au-dessus du public. N’étant pas très loin de la scène (et m’étant retrouvé un peu plus au milieu grâce au mouvement de la foule lors des slams), j’ai pu voir que, oui, ces yeux sont bien verts, et qu’ils sont trèèès beaux… :p

***mode j’ai-15-ans-il-est-beau-je-veux-le-poster-dans-la-chambre off***


Bref, j’ai passé une très agréable soirée, dans laquelle j’ai pu huer Sarkozy, siffler contre « les camps de concentration » comme il dit où son grand-père était en arrivant en France suite à sa fuite (à l’époque de Franco), et faire plein de « Whaaaaaaaoooo », de « la la la », et de sport (en sautant et levant les bras -ce qui vaut bien une année de sport pour moi^^).


Niveau chant, Cali a assuré (même si j’avais préféré au Cirque). Il nous a fait quelques nouvelles chansons, des anciennes… mais pas Roberta malgré plusieurs demandes du public :-(


D’après la Courrier Picard, nous étions 3 000 spectateurs. C’était mon premier « vrai » concert au Zénith d’Amiens (l’autre étant la soirée d’inauguration où j’ai pu écouter Arno).


En tout cas, Merci Cali !

20 octobre 2008

Entre les murs

Lundi dernier, je suis allée voir Entre les murs (de Laurent Cantet - 2008) au ciné. J'avais lu le bouquin à sa sortie, et dès que j'ai su qu'ils allaient le faire en film, je me suis dit "celui-là, faudra pas le louper... en plus ils n'en parleront quasiment pas, et ne sortira pas au Gaumont".
Bon, sur le coup je me suis un peu plantée puisque le film a été présenté à Cannes, et qu'il a eu la palme d'or^^

L'histoire : celle d'un prof de français. Prof principal d'une classe de 4ème. A Paris. 3 lieux : la classe, la salle des profs, et la cour de récré (d'où le titre, puisqu'il ne sort pas de l'enceinte du collège). Durée : une année scolaire.

Les évènements : la rentrée scolaire (et même la pré-rentrée, pour les présentations^^), la rencontre avec ses élèves (qu'il connaissait déjà plus ou moins pour les avoir eu en cours en 5ème), l'arrivée d'un nouveau en milieu d'année scolaire, un conseil de classe où un mot de trop est prononcé, un élève qui sort de cours sans y être invité, un conseil de discipline, la mère d'un élève expulsée pour ne pas avoir de papiers, un foot avec les élèves pour fêter la fin de l'année, et... la salle de cours vide (dire que tous les profs vivent un deuil à chaque mois de juin... c'est quand même vachement dur je trouve... enfin, moi, ça me ferait mal : se casser la tête à faire passer des choses -des savoirs, mais aussi le respect et plein d'autres valeurs-, lier des relations plus ou moins fortes avec les "sales gosses" et eux, ils se cassent, tout content d'être en vacances, sans un merci, sans aucun mot).

Ce qui était étrange durant la séance, c'est qu'il n'y avait pas de musique. Enfin, pendant le film, je n'ai pas remarqué. Mais au début et à la fin (le générique), rien, aucune bande son. Alors, c'est vrai, on peut se dire que l'histoire n'est pas fini, puisque le prof reprendras du service 2 mois après. Mais finir sur la salle de cours vide et enchaîner avec le générique sans musique... ça faisait vraiment triste. Et j'avoue admirer ce put** de métier de prof.

Bref. Vu que je n'ai pas une grosse mémoire, je ne peux pas vous donner les différences profondes entre le livre et le film.
En tout cas, il y a une scène que j'aurai pu ne pas remarquer dans le film si je n'avais pas lu le bouquin : lorsque le prof (François Bégaudeau) traverse la cours pour aller dans le bureau du principal avec l'élève qui traîne, il lève la tête à un moment en remarquant qu'il a laissé ses élèves seuls, et qu'ils regardent tous par la fenêtre... Du coup, il doit toujours se faire respecter par "le mauvais élève", et non lui laisser sa chance, le laisser traîner ou je-ne-sais-quoi. Et dans le livre, j'avais l'impression que cet élève traînais encore plus... Mais bon, là, c'est sûrement que dans un film, on ne peut pas tout faire... (enfin bref, je sais bien que le ciné permet certaines choses -portraits, effets...- mais vous savez bien que je place le théâtre et la lecture bien au-dessus ! -pour le talent des acteurs au théâtre, et l'imagination qu'un livre nous laisse en tant que lecteurs).

Par contre, le film m'a plus marqué que le livre à trois moments : l'arrivée du nouveau (surtout quand les autres "blacks" lui font remarquer qu'il n'est pas des leurs parce qu'il n'est pas "africain"), le conseil de classe où le prof dérape (ou quand ces "pétasses" de déléguées écoutent enfin^^), et le difficile choix de faire le conseil de discipline ou non.

J'ai bien envie de rentrer un peu plus dans les détails... mais ça fait déjà beaucoup pour aujourd'hui...
Je vais juste finir par dire que oui, le film m'a plu (vous ne l'aviez pas compris ?:p).
Et une chanson... Tryo Récréaction:



Allez, bon ciné à vous !

9 octobre 2008

Brel Vs Bénabar : la valse

Je vous entends déjà dire "Brel Vs Bénabar ?! N'importe quoi ! Elle délire !"...
Bien sûr que non que je ne les compare pas ! ! C'est juste qu'aujourd'hui, ça fait 30 ans que Jacques Brel est mort, et que l'une de ses chansons qui me trotte le plus, c'est La valse a mille temps :




Jusque là, vous allez dire que vous ne voyez pas le rapport avec Bénabar... Sauf que ce dernier, dans son tout premier album, a une chanson qui s'intitule La valse, et qu'elle me fait beaucoup penser à celle de Brel.




Pourquoi je trouve qu'elles se ressemblent (à part cette danse de couple du titre^^) ? Parce que c'est sur le même thème, le passage de la vie, du temps, et en particulier le passage du temps sur une relation amoureuse.

Encore célibataire, la rencontre :

"Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
[...] Je suis seul, mais je t'aperçois"

"Elle a mis le temps, la valse, pour que tu me regardes"

Les 2 ont accepté "d'y passer", c'est doux, le début (du moins pour Brel :p) :

"Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
Comme c'est charmant
[...] Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras
"

"Et qu'enfin, tu acceptes la joyeuse galipette
[...] J'ai dû en faire des grimaces, avant que tu viennes dans mon lit !"

La routine s'installe :

"Une valse à quatre temps
C'est beaucoup moins dansant"

"Elle a mis le temps, la valse, à vouloir trop en faire
Pour souligner la farce de notre histoire ordinaire"

Par contre, pour Brel, si la suite "C'est beaucoup moins dansant", c'est tout de même "tout aussi charmant Qu'une valse à trois temps", et il y a la construction qui dure :
"Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois l'temps
De bâtir un roman"

alors que pour Bénabar... le temps et la meilleure connaissance de l'autre ne sont pas des amis :
"Elle a mis le temps, la valse, pour que tu me voies tel que je suis
Et pour que tu en déduises des conclusions qui me nuisent...
[...] J'ai vu ton vrai visage, bien après ton joli corps.
Elle a mis le temps, la valse, à réduire les amants
A des ombres sans vie, qui dansent au son de l'ennui"

Et il fini même par "Elle a mis le temps, la valse, à pourrir les sentiments
Des enfants qui balbutient des "je t'aime pour la vie !"
(mais bon, je l'aime quand même... :p)

En tout cas, l'autre point commun pour moi, c'est le rythme... lent au début, puis les accélarations...
et en plus, j'adore ! :D

Le petit plus de Brel pour moi, c'est la manière dont il fait comprendre qu'on est dans la vie, dans le temps qui passe, avec notre environnement (là, c'est Paris, l'environnement^^) :
"Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi"

Le plus de Bénabar... je peux le voir sur scène ! :D (prochain RDV en mars 2009 pour lui et moi :p)
Et le "la valse a mis le temps" = "la valse à 1 000 temps" :D Non ? Tant pis... :-(

Sur Brel, je ne peux pas en dire plus... j'avoue ne pas bien connaître (à part les très connues^^)... Ben oui, là j'essaie d'écouter Brassens et Barbara... chaque chose en son temps ;-)

20 septembre 2008

La Vérité est ... subjective ! (et évolue^^)

Aujourd'hui, et suite à une histoire qu'on m'a raconté mais dont je ne parlerais pas^^, je poste un deuxième compte-rendu du livre Laisse-moi te raconter... les chemins de la vie.

Le titre : Le regard de l'amour.
L'histoire : Le roi était amoureux de Sabrina, une femme de basse extraction dont il avait fait sa dernière épouse.
Un jour, le roi était à la chasse. Sabrina appris que sa mère était malade et, bien qu'il lui fût interdit d'utiliser l'attelage du roi, Sabrina monta dans la voiture pour rejoindre sa mère. Cette infraction pouvait lui coûter sa tête.
Lorsque le roi fut informer de la situation, il dit : "n'est-elle pas merveilleuse ? C'est l'amour filial. Elle n'a pas hésité à risquer sa vie pour aller s'occuper de sa mère".


Un autre jour, Sabrina était assise dans le jardin du palais et mangeait des fruits. Le roi arriva, la princesse le salua et donna un coup de dent à la dernière pêche qui restait dans son panier.

"Elles semblent bonnes ! dit le roi.

- Elles sont délicieuses" dit la princesse.
Et elle lui offrit cette dernière pêche.
"Comme elle m'aime ! Commenta ensuite le roi. Elle a renoncé à son propre plaisir pour me donner la dernière pêche. N'est-elle pas fantastique ?"

Quelques années passèrent et l'amour et la passion disparurent dans le cœur du roi. Il disait à un ami :
"Jamais elle ne s'est comportée comme une reine. N'a-t-elle pas défié mon interdiction en utilisant mon attelage ? Je me souviens même qu'une fois elle m'a donné un fruit dans lequel elle avait déjà mordu".

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Je pense qu'il n'y a rien à expliquer... je vous laisse méditer...
Et la prochaine fois qu'on vous affirmera quelque chose sur quelqu'un ou sur n'importe quoi, voyez par vous-même... en gardant les idées claires !

14 septembre 2008

quelle thérapie ?

Alors, aujourd'hui, je vais commencer une nouvelle série de posts. En fait, je viens de lire un bouquin, Laisse-moi te raconter les chemins de la vie de Jorge Bucay, psychiatre et psychothérapeute argentin, dans lequel il y a plusieurs histoires.
Ce livre m'a énormément plu ! Je vais donc vous résumer quelques histoires, celles qui m'ont le plus touché, que j'ai trouvé les plus vraies, ou celles qui m'ont fait sourire-rire...


Le résumé en gros du livre : Jorge Bucay raconte à ses patients des histoires pour mieux leur faire passer les messages.


Pour bien commencer cette série, je vous résume d'abord celle intitulée
De quelle thérapie s'agit-il ?, plutôt très drôle (et un peu vulgaire, mais ce n'est pas moi, c'est Jorge !). Peut-être que, si vous en avez besoin, cela vous aidera à choisir votre thérapeute ! :p

Résumé :

Il existe plus de 250 sortes de thérapies... qu'on peut regrouper en 3 grands courants de pensée. Il y a les écoles axées sur le passé (sur le "pourquoi", c'est de cette école que fait partie la psychanalyse), ensuite celles axées sur le futur (les écoles psychothérapeutes, où le but est d'arriver à ce que l'on veut, c'est le "comment"), et, enfin, celles axées sur le présent.

Ce troisième courant est le plus récent. Le travail consiste plutôt à déterminer ce qui arrive à la personne qui vient en consultation et pourquoi elle est dans cette situation (c'est le courant de Jorge).

Ces écoles ont toutes des points positifs et négatifs, comme la durée par exemple.


Pour mieux comprendre, une histoire :

Un homme souffre d'incontinence fécale (ça commence bien^^). Son médecin lui recommande de consulter un psy.


Première fin, dans laquelle le thérapeute consulté est un psychanaliste orthodoxe.

Cinq ans plus tard, l'homme rencontre un ami :

- "Bonjour ! Alors cette thérapie, qu'est-ce que ça donne ?

- Super ! répond l'homme, euphorique.

- Tu ne te chies plus dessus ?

- Ecoute, oui, je me chie toujours dessus, mais maintenant je sais pourquoi !"


Deuxième fin, dans laquelle le thérapeute consulté est un comportementaliste :

Cinq jours plus tard, l'homme rencontre un ami :

- "Bonjour ! Alors cette thérapie, qu'est-ce que ça donne ?

- Super ! répond l'homme, euphorique.

- Tu ne te chies plus dessus ?

- Ecoute, oui, je me chie toujours dessus, mais maintenant je porte des slips en caoutchouc !"


Troisième fin, dans laquelle le thérapeute consulté est un gestaltique :

Cinq mois plus tard, l'homme rencontre un ami :

- "Bonjour ! Alors cette thérapie, qu'est-ce que ça donne ?

- Super ! répond l'homme, euphorique.

- Tu ne te chies plus dessus ?

- Ecoute, oui, je me chie toujours dessus, mais maintenant je m'en fiche !"

Voili ! :D Bon, je vous rassure, les prochains posts seront moins... enfin, ils seront plus... Bref, il faudra les lire ! :-)

6 septembre 2008

Tryo : Travailler plus

Depuis le 1er septembre, le nouvel album de Tryo, Ce que l'on sème, est dans les bacs.
A la première écoute, quelques chansons ressortent... comme Toi et Moi (très joli clip), L'air du plastique, Marcher droit, Le temps... et Travailler plus ! J'adore vraiment celle-ci !
Alors... voici quelques paroles :


"
On n'a pas voté pour travailler plus.
Je pensais avoir gagné mes 35 heures
Dur labeur que l'usine, d'être ramoneur,
Je suis le monde ouvrier, je suis l'agriculteur,
Pas peur de travailler, marre d'être mal payé.

Je pensais avoir gagné mes 35 heures
Je suis l'infirmière, je suis l'instituteur
Quarante élèves par classe,
Les urgences qui n'ont plus de place
Les heures sup' ça nous connaît,
On n'a pas le choix et on les fait.

[...]

Je pensais avoir milité pour une augmentation
Je voulais pouvoir emmener les gosses au parc d'attractions
Le vendredi après-midi je faisais les commissions
Et le samedi et dimanche je m'occupais des rejetons
Je pensais avoir milité pour d'autres horizons
Mais les échanges boursiers ne sont pas de mon opinion.

[...]

Je pense [...]
Que le temps, le vent, les amis, l'écologie
Font partie de la vie
Et c'est pour ça que j'ai pas choisi...

... De travailler plus
Pour gagner plus
On n'a pas voté pour travailler plus."

Voili... alors c'te chanson, elle m'a fait penser à ma préférée de Tryo : "Récréaction"

"Allez fusillons les droits d'l'enfance
Augmentons l'temps d'travail
Diminuons les vacances
Faut qu'les parents bossent
Faut qu'les parents bossent
Pendant qu'la police
S'occupe de leurs gosses "

Toutes les paroles de cette maaagnifique chanson Récréaction : en cliquant z'ici !

Sinon, pour en revenir à Travailler plus, il y a un petit hommage à Trust. A un moment, Tryo chante "je pensais que le partage des bénéfices irait dans le sens de la justice, il y a du vice"... Justice-Vice... Trust, Anti-social : "Tu voudrais donner des yeux à la justice, Impossible de violer cette femme pleine de vices".

Rien d'autre à ajouter... tout est dit. (et vive peut-être le 15 mai 09 au Zénith ?)
PS : la pochette du nouvel album est en papier certifié FSC, et sur leur site, vous pouvez soutenir Greenpeace.

6 août 2008

Le premier jour du reste de ta vie

Hier, je suis allée au ciné voir Le premier jour du reste de ta vie, de Rémi BEZANçON avec Jacques GAMBLIN et Zabou BREITMAN.
C'était gentillet, un film voulu tristounet... Mais, je trouve qu'il manquait quelque chose...

L'histoire, d'après Allocine :
"
Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain."

En fait, j'ai trouvé le film très brouillon... on reste souvent sur les mêmes personnages (la fille grunge et le fils glandouilleur) et donc, pas assez sur d'autres (le médecin, le père). Je crois qu'on voulait faire un film émouvant, qui montre une famille, avec ses bons côtés et plus souvent ses mauvais côtés, un peu l'air de dire qu'on passe toujours un peu à côté du meilleur, qu'on vit ensemble sans se préoccuper de l'autre mais on se rend toujours compte qu'on l'aime. Sauf que je n'ai pas réussi à ressentir cela.

Dans le couple, je ne dis pas. A un moment, on se dit qu'ils ont du mal à se comprendre l'un l'autre. Et ça, en effet, on n'est pas dans la tête de l'autre, donc difficile d'être à 100% sur la même longueur d'onde et de suivre l'autre quand il est dans ses souvenirs/pensées.
Entre les frères et soeurs, cela passe aussi. Ils s'apprécient, se protègent...
Mais j'ai du mal à rejoindre le film sur les liens parents-enfants...

La mère dit à son premier fils qui quitte la maison familiale qu'ici, la maison est grande, qu'il ne doit pas partir dans une petite chambre de bonne (tiens ! ça me rappelle quelque chose... ah... "Ils habitent à Paris des apparts sans espace, alors qu'ici il y a trop de place" -Bénabar, quatre murs et un toit^^ :p), ok, ça, c'est réaliste, ça fait la maman qui ne veut pas voir ses enfants partir... mais c'est tout. Après, elle oublie l'anniversaire de sa fille. Et on a l'impression qu'elle s'en fiche un peu de ses gosses. Ou c'est mal joué. Mais ça m'étonne de Zabou BREITMAN. De toute façon, même le père... on ne le sent pas attaché à ses enfants (alors qui devrait l'être par rapport à sa propre histoire).

Enfin, on ne s'ennuie pas quand même. Il y a de la bonne musique pendant tout le film, il fini sur un Daho. Il y a souvent les séquences "vieux films de famille", la seule chose qui nous attache au film et qui nous fait savoir les liens entre les membres...
Et je peux dire quand même que la construction du film est bien faite, c'est ce que j'aime : ça commence fort (les vieux films justement) et cela fini fort : la fille qui sourit devant le résultat de......... (ah ben non, je ne peux pas dire la fin ! :p)

Bref, un bon moment quand même.

EDIT : pour finir ce post, je vous envoie sur un lien... un site sur lequel on voit les membres d'une famille pris en photo chaque année, le même jour... Intéressant, un peu effrayant... Etrange... : c'est ici. (Et si vous cliquez sur la photo du premier fils, sur la dernière ligne, on peut voir une nouvelle page^^).

5 août 2008

Belle-maman

Après Pédale Douce, Gabriel AGHION sort Belle-maman en 1999 (avec une bande-annonce qui ne présente pas le film tel que je le vois...).
J'aime beaucoup ce film... pour 3 passages^^ Oui, en fait, en y pensant, l'histoire est moyenne : le jour de son mariage, un homme (Vincent LINDON) rencontre pour la première fois la belle-mère (Catherine DENEUVE) et.. en tombe amoureux.
Mais bon, le tout est très bien filmé, avec du rythme... et de la musique (sinon, ce ne serait pas un Aghion !).

Le premier passage que j'aime beaucoup, c'est lorsque pas mal de monde, lors du mariage, se retrouve dans les toilettes en chantant sur les Rita Mitsouko (Marcia). Ca donne envie d'être avec eux et de danser ! :D (et on se retrouve un peu dans l'ambiance de Pédale douce).

Le deuxième, c'est à l'anniversaire de la "grand-mère lesbienne" (Line RENAUD), quand sa fille (DENEUVE) lui chante une chanson... j'adore les paroles !
"Autre vie, autre temps, t'étais jeune, t'étais belle,
Tu portais même des jupes et des porte-jarretelles.
Tu l'as choisi bien grand, bien blond,
En somme le parfait étalon.
Tu ne lui as pas menti à ce pauvr'garçon
Tu lui as dit "franchement moi je préfère les gazons

Fais-moi juste un enfant, fille ou garçon"

Et puis tout de suite après t'as remis ton pantalon...

Tu m'as prise dans tes bras "Écoute-moi Léa,

on oublie tous ces cons et appelle-moi Papa"

Tu as été mon père et ma mère à la fois

Tu m'as appris la vie, la joie et les choix

Et surtout qu'en amour il n'y a ni foi ni loi
"

Enfin, le troisième passage que j'apprécie énooooooormément, c'est la scène finale, au mariage de l'ex de DENEUVE, avec une prostitué. On voit les enfants (la fille de LINDON-SEIGNER, le fils de la prostitué, le fils d'un couple d'ami qui s'est séparé et dont l'homme est parti avec un autre homme -oui, AGHION, c'est chanson et homosexualité^^, et le fils du traiteur-livreur) qui présentent leurs familles tour à tour :

- C'est mon papy, il se marie avec ne pute.
- C'est ma mère je te signale.
- Et ben si elle s'est marié, c'est grâce à la mienne parce que ma maman a dit à mon papy que "t'es ni le premier ni le dernier à te marier avec une pute"
- Elle n'est plus pute, elle est arrêtée.

- C'est ma maman, elle vient de rencontrer un camionneur.
- C'est mon papa. Il est pas camionneur, il est traiteur-livreur à domicile. Il rêvait de rencontrer une intellectuelle.
- C'est quoi une intellectuelle ?
- C'est une fille qui ne sait pas faire la cuisine. *
- Et ben il est très bien ton papa : il nous fait des crèmes caramels, des oeufs à la neige et de la mousse au chocolat. Maman elle est très contente. Et moi aussi.

- C'est la maman de ma mamie. Elle avait une fiancée mais elle est morte. Elle en trouver jamais une autre... trop vieille.

- Ca c'est ma maman. Elle est disponible.
- Ca veut dire quoi disponible ?
- Ca veut dire qu'elle veut rencontrer un homme. Et depuis qu'elle prend du prozac, elle est devenue toute gentille.

- Papa, lui, il a trouvé un homme.

- Ils vont se marier ?
- Non, ils attendent le PACS.

- L'autre mamie c'est une polchtrone.
- C'est quoi une polchtrone ?
- C'est quand tu bois en cachette et que tout le monde le sait.

- Ma mamie c'est la femme de mon papa. Mais c'est aussi la maman de ma maman.
- J'ai pas compris là.
- Y a rien à comprendre !

Bref, ça me fait bien rire parce que les enfants sont tout mimi, et qu'ils ne jugent pas. Ils donnent juste la situation, sans être choqué de quoi que ce soit et acceptent ces situations... puisqu'ils sont aimés comme avant/normalement (et que comme dans la chanson, l'amour n'a ni foi ni loi, mais bon, c'est un pas trop mon truc ça, je préfère me dire que ça ne change à l'amour des enfants, c'est tout).
A bon entendeur...

* Ah tiens ! Je suis une intellectuelle ! :p :D

8 juin 2008

Déjà 2 ans...

Ca y est ! Mes neveux sont des grands garçons... ils viennent de fêter leurs 2 ans.

Avant d'ouvrir le champagne, ils ont déballé leurs cadeaux : livres, sacs à dos, DVD, Monsieur Patate...

Avant le dessert, Matthieu s'est endormi. Son frère est venu le réveiller pour qu'ils puissent souffler leurs bougies (et s'engloutir le merveilleux au chocolat :p) !



Et puis ils sont allés chez mamie papi pour découvrir leur maison (à leur taille) ! Quelle joie d'ouvrir la porte, les volets...



Ils sont allés la semaine dernière chez le pédiatre : Matthieu pèse 10,9 kg et mesure 85 cm. Léo en fait 10,3 pour 86 cm.

Et puis... ils sont toujours aussi charmants ! :D

26 mai 2008

Nés en 68

Le film de Martineau et Ducastel dure 2h53... et moi qui ne trouve jamais le temps d'aller au ciné, là, je me suis bien poussée !

L'histoire de Nés en 68 : En 68, au mois de mai (si si), des étudiants de la Sorbone protestent contre le capitalisme, la consommation et poussent les ouvriers à faire grève contre leurs exploitants de patron... mais pas trop longtemps... Eux, ce qu'ils aiment, c'est l'amour libre, les communautés, la Marie-J...

Bien sûr, dès le début, on voit que tout n'est pas rose : les avortements clandestins, le retour de la guerre d'Algérie...

Le couple, euh pardon, le trio principal est donc une fille (Laetitia Casta) et deux garçons. Mais ils ont d'autres amis, ont l'occasion d'emménager dans une ferme dans le Lot (alors qu'ils étaient à Paname... quand on est jeune, on en fait des conneries ! :p), et décident donc de ne vivre que de leurs récoltes.

Assez vite, certains ont besoin de travailler, d'avoir une vie sociale, et...de voir du béton !

Les enfants naissent, ils sont pré-ados quand Mittérand est élu. Le temps passe, on le voit avec les évènements politiques (Chirac, la dissolution, Le Pen au 2nd tour, Sarko en campagne...) et autres (tri-thérapie, sang contaminé, pacs).

Les enfants partent. A Paris bien sûr. Ils ont été élevé à "l'amour libre" alors l'une souhaite une famille stable et l'autre badigeonne et... je vous laisse deviner la suite...

Finallement, la suite, c'est la vie de tous les jours...

Mais, si, au début, on se dit "la veine : vivre à poil, fumer tranquille notre propre culture, ne rien devoir à personne, chanter tous ensemble autour d'une guitare...", on se ratrappe vite en pensant que c'est utopique, qu'ils sont égoïstes, ils ont laissé les autres dans la m*** (ils sont partis tranquille vivre leur truc sans se préoccuper de la situation sociale des autres), et qu'avec leurs conneries, les enfants ne sont pas si heureux que cela (du moins, n'ont pas la même vision).

Et puis, avec le déroulement des évènements politiques, on se demande à quoi à servi mai 68. Ok, Mitterand a été élu aux présidentielles suivantes... mais qu'est-ce qu'il a fait ? Et quand on voit la suite... (entendre la voix de Sarko à la fin fait mal, très mal^^).

Alors, après réflexion, on ne peut pas être si médisant... Et oui, mai 68, c'est quand même la libération de la femme, la légalisation des avortements, la démocratisation de la pillule...

Et on ne peut pas dire que ce soit négatif !

Mais pour la société...

En revenant, dans la voiture, une chanson m'est venu en tête... Oui, ce n'est pas mon style... Mais faut reconnaître qu'ils ont un grand talent NTM (texte et scène)... alors... Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?!

On remet ça ? Mais en mieux, sans violence, et avec un résultat social ?

Moi, ben non, je ne fume pas...
(et merci au Ciné St Leu d'exister).

17 mai 2008

Clarika - y a son neveu en fond d'écran...

La chanson du jour c'est Patricia de Clarika.

Parce que j'aime beaucoup (par contre, il ne faut pas que l'écoute quand je mini-déprime parce que sinon ^^) -et ça c'est déjà une bonne raison :p- et parce que si je n'en parle pas maintenant, il sera trop tard plus tard... (dès le 7 juin).

En général, j'aime Clarika beaucoup plus pour les textes que pour la musique (mais personne n'est parfait -oui, sauf moi^^), et là, c'est le cas pour cette chanson.

C'est vrai que ce n'est pas la chanson drôle, hyper comique, qu'on peut chanter en gueulant pour se défouler... mais elle me touche beaucoup.

Le thème : s'occuper des autres pour ne pas penser à soi. Et de s'en occuper juste un minimum pour se rassurer sur le fait que nous ne sommes pas égoïstes.

Le moment qui me concerne le plus, c'est bien sûr à la description de son studio, quand on apprends que son ordinateur est infecté de virus (alors qu'elle est infirmière...) mais que bon, en fond d'écran, c'est son neveu qui a bientôt deux ans, ce qui fait que, finallement, les virus, tant pis ! ça va (d'où qu'à partir du7 juin prochain, ça me concernera plus, les petits auront leurs 2 ans :D).

Et ce que j'aime beaucoup aussi, c'est que le narrateur s'implique à la fin de la chanson. Et donc, si ce thème concerne 2 personnes, c'est que pas mal de monde est comme ça ("je donne 5€ par an pour les enfants en Afrique, 2€ contre le cancer, et 50 centimes par mois à un SDF... Je suis alors quelqu'un de bien, et ça me rassure^^"). En plus, la répition de "C'qui fait que ça va" appuie bien le fait qu'on cherche vraiment à se rassurer.

Une vidéo pour écouter sa jolie voix en cliquant ici.

Les paroles :

"Dans la voiture de Patricia Le cendrier Faudrait l'vider
Mais y a un arbre au plafon-ond Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va
Au carreau un autocollant Pour se garer n'importe comment
Le siège arrière de Patricia Est recouvert De plein d'affaires
Entassées à sa façon-on Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va
Des boîtes avec flacons Des lotions des solutions
Et sur la boîte à gants Une boîte de gants

Patricia n'a pas peur des piqûres Elle sait comment ça fait
Elle en fait à tous les patients Patients Patricia n'a pas le temps
Elle ne fait jamais de couture A part des points de suture
Patricia aime bien les gens

Dans le studio de Patricia La déco fait Un peu défaut
Un vieux poster de Folon-on Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va
Elle avait deux poissons avant Patricia n'est pas là souvent
L'ordinateur de Patricia Est infecté Faudrait l'soigner
Y a son n'veu en fond d'écran-an Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va
Il a bientôt deux ans Patricia aime les enfants
Elle a envie de l'voir Et puis finalement pas

Patricia n'a pas peur des piqûres Elle sait comment ça fait
Elle en fait à tous les patients Patients Patricia n'a pas le temps
Elle ne fait jamais de couture A part des points de suture
Patricia aime bien les gens

Patricia s'en va vendredi Pour une mission Au Burundi
Dès qu'elle peut elle va là-ba-as C'qui fait qu'ça va C'qui fait qu'ça va
Dans la p'tite poche de sa banane La photo de Suleimane
Sera-t-il fiancé ?Aura-t-il oublié ?
Patricia n'a pas peur de partir Un nouveau jour l'attend
Elle le sent loin des patients Impatients Patricia n'a plus le temps
Peut-être trouvera-t-elle ailleurs Ce qui manque à son coeur
Patricia s'en va

Patricia n'a pas peur de mourir Elle sait comment ça fait
Elle en a vu partir des patients Patients Qui n'ont pas eu le temps
Alors juste un aller cette fois Et qui vivra verra
Patricia s'en va

Dans le bagage de Patricia Un sac à dos Plein de cadeaux
Y a un p'tit collier de moi-a
Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va Qui fait qu'ça va"

D'autres chansons de Clarika :
la reprise de "anti-social"
Ne me demande pas (j'adore ! écoutez-la si vous cherchez les mots pour ne pas vous marier :p)
Les patineurs (j'aime beaucoup le rythme de cette chanson)
Joker (le mien, il a toujours un avis sur tout, il est du genre à laisser sa salade, et est branché Gendarme et gendarmette.... personne n'est parfait !)

27 avril 2008

Dis, quand reviendras-tu ? B.

Qu'est-ce qui fait que j'aime cette chanson ?
Pour comprendre, il faut déjà expliquer deux choses. La première est que j'ai toujours entendu étant petite que les 3 B étaient les meilleurs interprètes (/auteurs) français : Brel, Brassens, Barbara (si vous ajoutez Bruel, ne lisez plus mon blog ; si vous ajoutez Bénabar... continuez ! :p).
Cependant, je ne connaissais pas réellement.

La deuxième chose est que, plus jeune (collège), je passais des WE voir des vacances à faire de la calligraphie. Bon, ça ne ressemblait rien, mais j'aimais bien.

Et puis la technologie a évolué... (oui, je commence à être âgée, j'ai déjà vécu et connu plusieurs nouveautés ^^) et Internet est arrivé ! (et c'est mieux que Zorro ! :D).
Pour écrire de jolies phrases en calligraphie, je me suis dit que je pourrais rechercher des paroles de chansons connues (à cette époque, je ne savais pas que tout ce qui était connu n'était pas forcément bien, et vice versa^^).
Et j'ai tapoté sur mon clavier "Barbara". Le texte que j'ai lu était celui de Dis, quand reviendras-tu ? Et certaines lignes m'ont accroché pour leur sens mais aussi parce que... Paris... :p
Et puis que l'amour, c'est pas forcément éternel, surtout quand ça ne marche que dans un sens.

"Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour, Nous irons voir ensemble les jardins refleuris, Et déambulerons dans les rues de Paris"

"Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà, Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois, A voir Paris si beau dans cette fin d'automne, Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne, Je tangue, je chavire, et comme la rengaine, Je vais, je viens, je vire, j me tourne, je me traîne, Ton image me hante, je te parle tout bas, Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi"

"J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours, J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour, Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir, Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs, Je reprendrai la route, le monde m'émerveille, J'irai me réchauffer à autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n'ai pas la vertu des femmes de marins"
(et sur ces paroles, je peux vous renvoyer sur une chanson des Ogres, Femme du guerrier).

Et puis j'ai découvert Bénabar. La musique, les textes. De la bonne chanson française qui n'a pas forcément 30 ans.
Et ce jeune chanteur (ouais, à l'époque, il était jeune, il n'avait pas plein de mouliches à ses pieds :p) est passé en concert à Amiens.
Mais personne pour m'accompagner... alors je l'ai raté. Six mois plus tard, il est revenu. Toujours personne pour venir avec moi... Mais bon, j'avais plus de 20 ans (22 ?) alors je me suis dit "lance toi ma fille ! Prends ta vie en main, vas-y seule !" (quel courage me direz-vous ! :p)

Bref, premier concert (seule). Bénabar qui saute partout en gardant le rythme, plein de cuivre, un peu d'accordéon, des jeux de mots... le bonheur !
Et il annonce qu'il va faire une reprise... de Barbara. "Streissand. Euh non ! Celle qui n'a pas de nom. Parce que ses parents ne l'aimaient pas". :D Et là, il interprète Dis, quand... Qu'est-ce que j'étais heureuse (le concert était presque fini et j'avais passé une fabuleuse soirée !).

Et puis... Jean-Louis y est pour quelque chose aussi... Petite (/jeune), j'adorais JL Aubert (/Telephone). Et sur un CD live, JL Aubert reprenais Je t'ai dans la peau d'Edith Piaf. Avec une guitare très douce... laissant place parfois à juste sa voix.
C'est d'ailleurs avec cette chanson que j'ai pris conscience que la voix est un instrument à elle-seule. Cette interprétation est vraiment magnifique...

Janvier 2008, j'assiste au concert de JL (seule, j'y ai pris goût ! :p) "un tour sur lui-même" où il est tout seul, en acoustique.
Et puis, il reprend une chanson... Dis, quand...
Alors, même si j'adore Bénabar, cela n'avait rien avoir ! Cette version de JL est magique ! Elle nous laisse la bouche ouverte, le cul par terre :D

Et voilà pourquoi j'ai voulu voir le film Il y a longtemps que je t'aime : en bande annonce, on entendait Dis, quand... version JL Aubert...

Bon, merci à ceux qui ont eu le courage de lire tous ces petits trucs qui n'intéressent personne, bisous à vous ! :D

16 avril 2008

Il y a longtemps que je t'aime

Avec Stéphane, nous sommes allés voir Il y a longtemps que je t’aime de Philippe Claudel hier au ciné. J’ai tout de suite accroché à la bande annonce lorsque je l’ai vue. En effet, la bande son derrière est jouée par JL Aubert, sur deux chansons : Mon alter-égo et Dis, quand reviendras-tu (Barbara). Et rien que d’entendre cela, tout en guitare… il fallait que je vois ce film ! :D

L’histoire : Juliette sort de prison au bout de 15 ans. C’est sa petite sœur, Léa, qui vient la chercher et la prends sous son toit le temps de la « réinsertion ». Très vite, on apprend qui elle a tué (oui, 15 ans, ce n’était pas pour un vol !) et... ça fait froid dans le dos !

Léa avait « oublié » sa sœur : lors du « crime », elle était encore jeune (au lycée) et ses parents lui ont bourré le crâne en lui disant qu’il fallait considérer sa sœur comme morte. D’ailleurs, Léa en a même oublié certains moments de sa jeunesse : elle se souvient de ses cours de danse, de sa prof, mais pas de la sortie au salon de thé avec sa grande sœur qui venait la chercher après ses cours de danse…

Aujourd’hui elle est prof à la fac (elle a même fait quelques publications), a un mari et deux filles, adoptées.

Le retour à la vie de Juliette n’est pas facile… Il y a ce qu’elle a fait, le regard de ceux qui savent, les maladresses des autres…


Les acteurs sont tous très bons. Elsa Zylberstein principalement, et Serge Azanavicius. Et le flic.

J’aime beaucoup la façon dont le film est tourné : les visages sont vus de très près, on a l’impression d’entrer dans leur conscience, de capter toutes leurs émotions.

Et avec la musique derrière…


Par contre, au niveau de la musique, j’ai attendu pendant tout le film le moment de la reprise de Dis, quand… Et quand on n’y pense plus parce que l’histoire se dénoue, que Juliette dit « Je suis là » (cette phrase avec tout ce que l’on sait de sa vie, veut dire beaucoup de chose...) et que là le générique enchaine et que c’est enfin la chanson mais que la lumière se rallume… bouhhhhhhhhh… on se dit qu’on aurait bien aimé être seule dans la salle, lumière éteinte, attendre que le poids du film s’en aille et écouter la musique… Profiter… mais c’était au Gaumont, les gens s’en allaient, la femme de ménage était déjà dans la salle et voilà, il fallait aller dormir ^^


Peut-être que le prochain post sera sur ce cette chanson, je vous dirai peut-être pourquoi je l’aime beaucoup…

Petite phrase tirée du film : "Dans le cul le PSG" :p :p :p (pardon Papa... ;-) )

6 avril 2008

Renan et Alexis 4 avril 08

Vendredi soir, j'avais rendez-vous avec Alexis HK et Renan Luce… et Laeti, Aurélie et Claire ! :-)

La première partie était vraiment très bien. Mes amies ne connaissaient pas et ont bien aimé (en général) :p Mais il n'a fait que 4 ou 5 chansons… (+2 avec Renan plus tard).
Alexis HK C'que t'es belle en vidéo ici
Alexis HK 2ème chanson -je mets cette vidéo par principe mais on entend plus une amie qu'autre chose... ;-)

Et puis Renan est arrivé. Sur son album studio, il n'y a que quelques chansons que j'aime beaucoup et je n’écoute jamais les autres (je n'accroche pas trop… c'est pas archi nul, mais j'ai autre chose à écouter de beaucoup mieux !).
Et en concert… et bien, c’était pareil !!!

J'ai adoré « lacrymal circus », surtout à la fin, quand il troque sa gratte contre une trompette et que les musiciens enchaînent sur une musique de cirque.
Renan Luce Lacrymal circus en vidéo ici (mais ce n'est pas la fin)

J'attendais avec impatience Camelotte… et je l'ai eu (toute à la fin, juste avant le tout dernier duo avec Alexis)  : « … On a pris le métro station 4 septembre pour voir la Tour Eiffel sous la neige matinale et Paris qui s’éveille dans sa boule de cristal ».

Renan luce Camelotte en vidéo ici


Celle que j'ai beaucoup aimé lors du concert, et qui ne se trouve pas sur l'album, c'est la reprise qu'il fait de Brassens (là, c’était « le voyou »). Je trouve qu'il a vraiment assuré. Il l'a faite à sa sauce (un peu plus énergique) et c’était réussi (pourtant, d'habitude, je n'aime pas trop qu'on touche à de grands classiques…).
Renan Luce Le Voyou en vidéo ici

Il a bien sûr chanté « la lettre ». Et le tél. portable était prêt à filmer la fin : « …au regard du profil, qu'un petit habitant lui faisait sous le nombril […] je veux bien qu'il me nomme papa s'il le veut ». (Et oui, on a tous -toutes ?- nos faiblesses… :D).
Renan Luce La lettre en vidéo ici

Et il reste deux chansons que j'aime bien version studio : « Aux timides anonymes » que j'ai trouvé lente au concert et qui ne m'a pas séduite… et…. « Repenti » :D
Pour cette dernière, je n'ai pas filmé, mais j'aurais pu pour le côté kitsch ! Renan l'a très bien faite… mais les bras en l'air avec les briquets et la grosse c*** qui crie « Renaaaaaaaaaaaaaaan » à la fin de la chanson lorsqu'il est mort (dans la chanson, hein :D) l'air de dire « Renan je t'aime » euh… bon, vous voyez quoi ! :p

J'aurais pu finir la phrase précédente en écrivant « lol » et enchaîner sur le 1er duo Aexis/Renan avec « Tom est ton ami ». C’était vraiment excellent !!! mdr…. :p
Une vidéo de Tom est ton ami ici (mais qui n'est pas de moi)

Le deuxième duo était la dernière chanson du concert : la reprise de « je suis snob ».

Alexis HK et Renan je suis snob en vidéo ici


Voilà, c’était le petit compte-rendu de la soirée… Et merci pour l'ajout ! Euh, pour avoir lu ;-)