10 février 2011

Rien à déclarer - D. Boon

Le besoin de sortir un peu et de voir un film "non prise de tête" a facilement amené le choix sur "Rien à déclarer".

Après le succès de "Bienvenue chez les Ch'tis", Danny Boon a fait un nouveau film dans le nord de la France. Plus exactement à la frontière franco-belge.

L'histoire (d'après allociné) : 1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

Ce film m'a plu : il n'est pas transcendant, mais il est sincère, avec la bonne petite morale qui va bien, on ne voit pas le temps passer (j'ai été surprise de voir le générique de fin), et le choix des acteurs est excellent !
Que ce soit Benoit Poelvoorde, François Damiens (j'adooore :D) ou Bruno Lochet... et même Karin Viard, à qui on mettrait bien la tête dans un mur ! :D
Les seconds rôles sont très bien aussi, avec un coup de coeur pour Zinedine Soualem, qui sait toujours être à sa juste place.

Et comme on n'a pas le choix... on compare ce film à "Bienvenue chez..." !
L'un des points communs est l'histoire de fond : une histoire d'amour (qui se termine bien malgré les premières apparences).
Il y a bien sûr aussi l'opposition de deux "cultures" : dans "Les Ch'tis", c'était Nord / Sud, dans "Rien à déclarer", c'est Belgique / France.
La morale est toujours gagnante (Et oui, le racisme ne sert à rien : nous sommes tous égaux ! En espérant que ceux qui ont du mal à se faire à ce fait voient plus loin que le racisme "belges/français" : que ce soit d'un pays différent, d'une culture différente, d'une couleur de peau différente... ou d'une sexualité différente : nous sommes tous égaux !).

Bon, et puis on pense forcément à "Bienvenue chez le Ch'tis" lorsque les deux douaniers s'entendent enfin sur le plan professionnel : la bande-son est la chanson "I believe I can fly, I believe I can touch the sky...". Le clin d'oeil à Kad Mérad est fait !

Bref, un bon petit film bien sympatoche.
Qui peut largement se regarder en famille.

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