29 août 2009

L'art de la simplicité

Ce bouquin (de D. Loreau) m'attirait depuis longtemps dans les rayons de la F**c, vu sa couverture... (j'adore les arums... si un jour vous m'offrez des fleurs^^ :p). Un jour, j'ai craqué, j'ai lu la quatrième de couv' :
"Simplifier sa vie, c'est l'enrichir, contrairement à ce qu'on prône notre société de consommation. Découvrez un mode de vie zen, directement issu de l'art de vivre japonais, reposant sur le principe du "moins pour plus", appliqué à tous les domaines".
Alors, j'ai été obligé de l'acheter.

Ce livre est composé de 3 parties : Le matérialisme / Le corps / Le mental.
J'ai bien aimé la dernière partie. Beaucoup moins la seconde... (c'est dit qu'il faut quasiment pas manger... sont fous ! :p). Et j'ai adoré la première partie.

Matérialisme et Minimalisme.

Le livre commence par nous expliquer que d'avoir beaucoup d'objets, c'est lourd (au sens propre comme au figuré) et nous conseille donc dans la décoration de la maison (éviter les meubles au maximum, ne garder que ce qui nous sert régulièrement...) et dans le choix des habits (acheter un haut qui peut aller avec 5 pantalons, et vice versa, ne prendre que des couleurs et des modèles basiques...). Et puis on peut lire que la richesse, ce n'est pas la possession de tonnes d'objets, mais que la richesse n'est qu'intérieur.

C'est dans cette partie aussi où l'auteur parle du temps : il ne faut pas en perdre... mais le temps où l'on ne fait rien est PRIMORDIAL. Il nous faut des moments de solitude, dans un coin qui nous plait, en silence, ou en musique (classique) quand on prends notre bain...

Et puis il y a quelques conseils, comme par exemple :
- "N'acceptez pas ce que vous ne voulez pas"
- "Ne collectionnez pas les échantillons de parfumerie dans votre salle de bains"
- "Ne rangez pas en vous contentant de déplacer"
- "Sachez que rien n'est irremplaçable"
- (j'l'aime bien celle-là :p ) "Inspectez chaque pièce : un objet en moins est un époussetage en moins"

J'ai vraiment adoré cette partie, c'est un peu la philosophie de vie que j'aimerais avoir... Même si je sais que j'en suis loin ! Mais certaines choses que nous ne faisons pas sont tout de même réalisables.

Le corps.

Bon, cette deuxième partie, j'ai mis un peu plus de temps à la lire parce que... j'étais moins d'accord :p
Le bouquin nous dit bien sûr qu'il faut prendre soin de notre corps, et que cela passe par des soins, et par le sommeil. Il y a également quelques conseils pour faire des produits nous-mêmes, et on peut lire que THE produit à avoir est une huile unique "à-tout-faire". Jusque là, ça va. :D

Par contre, après l'auteur affirme que les femmes doivent avoir les ongles peints tout le temps par exemple, qu'on doit faire du sport, pas trop d'un coup... mais en gros, toutes les 5 minutes^^ Bon, là, comprenait que je trouve cela un peu exagéré^^

Mais le pire... c'est quand arrive le passage sur la nourriture ! Pour D. Loreau (alors, je résume vraiment grossièrement), il faut presque ne rien manger ! Pour elle, on doit manger dans un bol de la taille de notre poing fermé... un seul bol par repas... Elle dit que c'est largement suffisant ! Et que nous n'avons pas besoin de manger 3 fois par jour (alors encore moins 4 ou 5 fois^^). Et puis elle conseille même de jeûner régulièrement. :S

Le mental.

Dans la dernière partie, on parle de concentration, de méditation... de "simplifier" notre carnet d'adresses !, et de ne faire que ce qu'on veut... chouette ! :D
Ce qui m'a plu, c'est que l'auteur écrit qu'on doit se vider la tête de tout ce qui nous embête, que de toute façon, même si on y pense très fort, ce qu'on redoute arrivera. Ou pas, d'ailleurs.
Donc, se vider la tête... Encore un concept avec lequel je suis à 100% d'accord. Mais pas sûre que j'y arrive...
Quelques petites phrases que j'ai bien aimé :
"Devant un problème, il n'y a rien à faire. Il y a à savoir",
"Le silence est d'or",
et, une que j'adooore (un proverbe chinois) :
"Le ciel nous a donné deux oreilles pour écouter et une bouche pour parler. Nous devrions donc écouter deux fois plus que parler".

Pour conclure, je dirais ce que je n'ai pas aimé dans ce livre... et puis par 2 phrases essentielles.

Je n'ai pas aimé le fait que ce bouquin soit destiné aux femmes. Je ne comprends pas pourquoi les hommes ne sont pas concernés pour l'auteur...

Bref... allez, 2 petites phrases à inscrire dans la tête :
"Celui qui pense que c'est assez aura toujours assez" Lao Tseu.
"Est heureux celui qui croit l'être. Tout ce que j'ai est avec moi" Stilpon de Mégare.

5 août 2009

Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)

Dernier film vu, Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires). Ce film m'a attiré parce qu'à l'affiche, il y a Bernard Campan. Et je le trouve excellent acteur (depuis Se souvenir des belles choses...).

Alors j'ai regardé la bande-annonce. Ca avait l'air gentillet, avec un sujet "familial". Mais bon... l'extrait m'a plu quand même :p

Alors voilà l'histoire : le film est vu de la petite fille de 12 ans, elle rentre en cinquième et... ses parents divorcent. Et comme le titre nous le fait sous-entendre, ils ont la garde partagée des enfants.

Elle, Léa, a un petit frère. Tout mignon... Et déjà bon acteur ! Il est très accro à la sauvegarde de la planète : il comptabilise le temps passé sous la douche de sa mère et sa sœur pour leur donner leur consommation d'eau, quand sa prof de piano lui dit qu'il peut devenir un grand pianiste, il dit que non, il travaillera chez Green peace... Enfin bref, un petit garçon totalement dans notre époque qui n'a connu que cela depuis sa naissance.
Et puis il a une façon de regarder son papa ou sa maman, un regard un peu rêveur, qui dit aussi que pour l'instant il ne dépends que d'eux... enfin bref, il a été très réaliste dans son rôle.

Léa en veut bien sûr à sa maman, de toute façon "elles ne se comprennent pas". C'est sûr, à cet âge... M'enfin, de mon siège de spectateur, ça m'a un peu enragé : sur ce coup, ce n'est pas la maman (Mathilde Seigner) qui a fauté... Et cette adoration pour ce père...

Père très sympa. Très cool. Très "ne nous crions pas dessous, parlons calmement, et tout va bien se passer". Il était dans la banque (ou assurance... j'sais plus :s) pour se reconvertir en thérapeute.
Il fait des "free hugs". Et puis... c'est Bernard Campan quoi.
Mais bon, n'empêche que dans le film, ce n'est pas le plus sincère avec ses enfants finalement...
(L'entrée de son immeuble ressemble à celle du prof dans le film La belle personne).

La petite Léa tombe bien sûr amoureuse d'un garçon au collège... Et puis est très sms, msn, vidéo sur blog...

Le film est plutôt gentillet, mais très bien fait, tous les acteurs sont bons. Et pas forcément canons ou super bien habillés contrairement à LOL.
Et qui dit "film réaliste", dit "film qui m'a plu" !

Et puis en plus... ça se passe à Paris. On les voit traverser un parc et un pont (honte à moi, je ne saurai dire lequel...) à chaque saison de l'année, c'est beau...

Alors si vous avez des enfants ou que vous souhaitez passer un petit moment sympa, allez le voir ! ;-)

2 août 2009

A tous les Ronchonchons

La chanson du moment est destinée à tous les ronchonchons. Et à tous ceux qui en connaissent. Et puis après tout, on est tous plus ou moins ronchonchon... Alors, à nous tous !

Merci Alexis HK pour
La Maison des Ronchonhon dans son dernier album Les Affranchis.

Pour l'écouter, c'est ici !!!!

Voici les paroles :
"
T'es ronchonchon, toi, ouais
T'es ronchonchon

Toi t'es fâché, toi t'es grincheux, toi t'es ronchon

Si t'es chafouin, fais attention

Ou je t'emmène dans la maison des ronchonchons

C'est une maison grise, adossée à une mine

De sidérurgie désaffectée

On y vient à pied, on a un peu peur

Les gens qui vivent là sont tous de mauvaise humeur

Y a Jean-Pierre Ronchonchon qui râloche sans arrêt
En cherchant la clé de la maison des ronchonchons
Et Bernard Vénère qui lui crie après

"Qu'as-tu fait de la clé de la maison, Ronchonchon ?"

Et Marie-Pierre Grognon, vraiment ça l'énerve

Quand y a Bernard qui dit à Jean-Pierre qu'a perdu un truc

"Qu'est-ce que t'en as fait ?"

Si je le savais, il ne serait pas perdu

Et ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve !


Mais t'es ronchonchon, toi, ouais

T'es ronchonchon

Toi t'es fâché, toi t'es grincheux, toi t'es ronchon

Si t'es chafouin, fais attention,

Nous approchons de la maison des ronchonchons


Jean-Pierre Ronchonchon a retrouvé la clé

Sous le paillasson de la maison des ronchonchons

Et Bernard Vénère lui dit
"Ça, je le savais, ça ! Tu perds toujours ta clé

Sous le paillasson, hé, ronchonchon!"

t Marie-Pierre Grognon, vraiment, ça l'énerve

Quand y a Bernard qui dit à Jean-Pierre qu'a retrouvé un truc

"
Je savais où c'était !"
Si tu le savais, pourquoi tu l'as pas retrouvé toi-même ?

Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve !

Mais t'es ronchonchon, toi, ouais

T'es ronchonchon

Toi t'es fâché, toi t'es grincheux, toi t'es ronchon

Si t'es chafouin, fais attention

Nous pénétrons dans la maison des ronchonchons

On a décidé de boire l'apéritif

Et dans le salon de la maison des ronchonchons

Même la peau de bête semblait de mauvais poil

Pas de doute, on est bien dans la maison des ronchonchons, là

Jean-Pierre maugréait en s'arrachant les tifs constatant, excédé,
"Le vin sent le bouchon !"
Et Bernard Vénère lui dit "Je te l'avais dit !
Faut pas que tu t'étonnes, t'achètes ton vin chez Champion !"

Et Marie-Pierre Grognon, vraiment, ça l'énerve

Quand y a Bernard qui dit à Jean-Pierre qu'a acheté un truc

"T'aurais bien mieux fait d'aller chez Fauchon"

Décidément Bernard, y m'énerve, y m'énerve, y m'énerve


Mais t'es ronchonchon, toi, ouais

T'es ronchonchon

Toi t'es fâché, toi t'es grincheux, toi t'es ronchon

Si t'es chafouin, fais attention
On va dîner dans la maison des ronchonchons


Il faut une fin à cette sombre histoire

Une grande morale à cette petite chanson

Si t'es trop grognard, si t'es trop ronchon

Tu passeras ta soirée avec des cons
- Avec des quoi ?

- Bah des ronchonchons, quoi ! Du genre fâché, grincheux et puis ronchon

- Des ronchons quoi ?

- Des ronchonchons. Tu finiras par habiter dans la maison des ronchonchons

- Mais des ron quoi ?

- Des ronchonchons quoi ! Du genre fâché, grincheux et puis ronchon

- Des ronchon quoi ?

- Bah des ronchonchons ! Tu finiras ta vie comme un ronchonchon

Et ça t'énerve, ça t'énerve, ça t'énerve, ça t'énerve {x2}
"

Juste à savourer ! ;-)

1 août 2009

Bancs publics

Au titre, ce film m'a plu. A l'affiche, je me suis dit "faut que tu regardes la bande-annonce, ça à l'air d'être un film pour toi".
Là, j'ai vu qu'il y en avait des tonnes, de bande-annonces... Dont quelques unes qui sont excellentes (allez les voir sur le site officiel de Bancs publics
). Cela se passe à Versailles...

Et puis mardi, est arrivé Télérama dans ma boîte aux lettres. Chez eux, quand un film reçoit une excellente critique, il y a en général la critique opposée. Là, non : 2 avis positifs. Très positifs. Avec une conclusion style "si vous n'aimez pas, c'est votre problème, mais nous, on assume notre amour pour ce film".

Alors... je suis allée le voir en salle.

L'histoire se déroule en trois parties.
D'abord, au bureau, avec les secrétaires et leur chef un peu "étrange" (et les fenêtres de jeux ou de recherches dans "paru-vendu" fermées pour celle d'excel à l'ouverture de la porte du bureau), la machine à café, le départ en retraite... C'est de ces locaux que les employés voient le sujet du film : une affiche accrochée en dessous d'une fenêtre d'un particulier avec écrit, en blanc sur fond noir, "homme seul".
La discussion est lâchée : un homme désespéré qui lance un appel au secours ? un homme qui fait sa simple pub ? une recherche d'un "plan-cul" ? Une farce ? ... Mais qui a fait cela ?

La seconde partie, c'est le midi, au parc entre les bureaux et les appart' des particuliers. Là, se croisent les gens. Ma partie préférée. Un peu à la Lelouch.

Et enfin, la dernière partie. Au magasin Brico Dr(e)am. Une boutique de bricolage, dont le "e" ne clignote plus et laisse lire "Brico Dram"^^ Cette partie aussi est drôle, avec celui qui fait le mariole, le coin café et son ukulélé, les vitamines pour poissons...

Et puis à la fin, bien sûr, on sait qui vit dans l'appartement où il y a l'affiche "homme seul". Et puis, on comprends tout.
Vous voulez savoir ? Ben, allez le voir !!! :p

Le film était plutôt plaisant. Plutôt drôle. De bons acteurs (et de NOMBREUX acteurs). Bien tourné. Bien écrit.
Mais je ne le mettrai pas dans mon box-office.
Et, sûre qu'il ne plairait pas à tout le monde. Peut-être que ça tourne un peu trop en rond, qu'il n'y a pas d'action. Pour moi, ça m'a convenu :D

Ce que j'ai le plus aimé, c'est le tout début. Dans les couloirs du métro, dans la rame... et celui (Ridan) qui joue bien sûr Les Amoureux des Bancs publics de Brassens à la guitare... Excellent. Magnifique.

Et puis cette petite fille qui garde le secret. Pff... moi, j'aurais bien voulu le connaître, ce secret...