24 février 2008

Bienvenue chez les Ch'tis

J'ai vu le film jeudi soir, j'avais peur d'être déçue (je n'aime pas quand il y a beaucoup de com).
Surtout que dans l'extrait, lorsque Kad arrive dans le Nord, juste quand il passe le panneau "Pas de Calais", il pleut comme je ne sais quoi d'un coup, et ça peut faire sourire, mais c'est qd même super lourd...

Bref, j'avais peur que tout le film soit comme cette scène.
Et bien... pas du tout !!!

L'histoire, vite fait : Kad Merad, cadre à la poste dans le Sud (el ch'ud) souhaite se faire muter au bord de la méditerranée, et il est prêt à tout pour y arriver... même à la faute professionnelle ! Du coup, il arrive à être muté mais il est puni... on l'envoie dans le Nord Pas de Calais !
Il s'attend au pire mais...

C'est un film avec lequel on se marre du début à la fin, mais je ne sais pas si ça le fera pour "les autres", les "non-nordistes" ?
Et c'est un très bel hommage à nos terres... on peut apercevoir le carnaval de Dunkerque, mais uniquement en photo (ça fait même peur à Kad quand il les voit, il se demande qui est vraiment est Danny Boon, employé de la poste :D), preuve pour moi que le film n'est pas juste un "je mets tous les clichés côte à côte pour dire de faire durer le film un certain temps".

L'image (la scène) qui m'a fait le plus plaisir, qui est, je trouve, très belle, est celle du stade Bollaert. Je trouve cet instant magique.

Il y a également une très jolie histoire d'amour (deux en fait, mais celle de Kad est celle qu'on peut voir dans tout les films). Elle est vraie, je la trouve juste. Mias bon... c'est peut être subjectif :D

15 février 2008

Paname... en musique !

Quelques chansons où apparaissent Paname et son âme...
Dans les désordre, chronologique et des préférences :

. J'aime plus Paris (Th. Dutronc) ("j'aime plus Paris, non mais on se prends pour qui ? [...] il est 5 hores Paris s'endort")
à voir

. Il est 5 heures ("papa" Dutronc -J.) ("Paris, je n'ai plus sommeil !")
à voir

. Dans une rue de Paname (les Ogres de Barback) ("il n'y aura plus que la folie, la joie et l'anarchie, La joie dans Paris")
à voir

. Dis, quand reviendras-tu ? (Barbara) ("A voir Paris si beau dans cette fin d'automne, soudain je m'alanguis, je tremble, je frissonne...")
à voir

. Saturne (Bénabar) ("
Il y a même une fusée En métal rouillé, Mais elle a pas de moteur Elle pourra jamais décoller...") à écouter

. Des chatons dans un panier (Aldebert) (" un triplexe à Montmartre avec vue sur la mer")
à écouter

. J'ai deux amours (Joséphine Baker) ("j'ai 2 amours, mon pays et Paris")
à voir

. Paname (Léo Ferré) ("
Paname T'es bell' tu sais sous tes lampions, Des fois quand tu pars en saison Dans les bras d'un accordéon")
à écouter

. L'iditenté (Les Têtes Raides) ("Que Paris est beau, quand chantent les oiseaux, Que Paris est laid quand il se croit français !")
à voir

... Et oui, cette liste est looooiiiinnnnnnnnnnnnnnnnn d'être exhaustive mais bon... ce sont juste les chansons qui trottent dans ma tête actuellement...

10 février 2008

... à Paris, sous la lune ! - Polo


La chanson coup de coeur du moment, c'est Célimène, de Polo (ex-Satellites). Les paroles (avec, en gras, mes préférées) :

"Célimène est un spécimen D'oiseau de beau lignage
On peut admirer son plumage En soirées parisiennes

Dans toutes les avant premières Ou il fait bon d'être invité

Quand son mari s'est absenté En voyage d'affaires


En aristocrate concierge Elle observe, en haleine,

Peu de ce qui se dit sur scène Mais plutôt sur les sièges
Si vous avez quelqu'intérêt Ou au moins quelques références
Elle vous enverra ses avances Et ses civilités


Célimène a dans ses tablettes Les importants portables
Les numéros les plus aîmables Et le tout Internet

Dans son loft elle tient salon Comme jadis le faisait la
Comtesse
de Blanzac et Madame de Maintenon


Tous les fins esprits les plus"tops" Plaisamment réunis

Viennent boire le vin, le whisky Du mari philanthrope

Devant l'assemblée elle professe Elle philosophe, elle s'enflamme

Sur la nature des autres femmes Et le poids de leurs fesses


Il faudrait être une souris Pour apprécier le ton

Des torrents de conversations Qui prennent source ici

Sous chaque mot de la rivière Se cache un sixième degré
Et chaque pierre soulevée Débusque une vipère

D'ailleurs, puisqu'on parle de sources Elle cite les siennes

La coiffeuse ou l'esthéticienne Sont ses cours de la bourse
Docteur en Sorbonne, elle constate Toutes les incidences de
L'éternelle danse des queues Avec les trous de chattes

Pour meubler les après-midis Où ses amis travaillent

Dans les boutiques il faut qu'elle aille Se chercher des habits

De la concorde au châtelet Elle est connue comme le loup blanc

En courrant d'Isabel Marrant A Jean-paul Gautier


Reçue comme une ministresse Dans les plus beaux cartiers

Les vendeurs l'accueillent avec des Effusions de liesse

Ils savent que la belle dame Est solvable à cent lieux

Que ce n'est qu'à sa carte bleue Qu'elle dit ses états d'âme


Quand Célimène a du chagrin Quand elle broie du rose

Elle s'en va allumer les roses Du fond de son jardin

Car la belle aime les rosiers Et c'est ce qui nous rapprochait

Avant que je ne sois rayé De ses petits papiers
Finis pour moi, feux d'artifices Jolis bals costumés
Sérénades et karaokés Rigolades complices

Juste pour les fêtes nocturnes Je lui tire ma révérence
Et lui envoie ces humbles stances
A paris, sous la lune


Célimène est en cage

Célimène est en cage

De sa jolie prison dorée

Elle a jeté la clé
"

Un extrait ici (n°10).
bisoouuuuus !