27 avril 2008

Dis, quand reviendras-tu ? B.

Qu'est-ce qui fait que j'aime cette chanson ?
Pour comprendre, il faut déjà expliquer deux choses. La première est que j'ai toujours entendu étant petite que les 3 B étaient les meilleurs interprètes (/auteurs) français : Brel, Brassens, Barbara (si vous ajoutez Bruel, ne lisez plus mon blog ; si vous ajoutez Bénabar... continuez ! :p).
Cependant, je ne connaissais pas réellement.

La deuxième chose est que, plus jeune (collège), je passais des WE voir des vacances à faire de la calligraphie. Bon, ça ne ressemblait rien, mais j'aimais bien.

Et puis la technologie a évolué... (oui, je commence à être âgée, j'ai déjà vécu et connu plusieurs nouveautés ^^) et Internet est arrivé ! (et c'est mieux que Zorro ! :D).
Pour écrire de jolies phrases en calligraphie, je me suis dit que je pourrais rechercher des paroles de chansons connues (à cette époque, je ne savais pas que tout ce qui était connu n'était pas forcément bien, et vice versa^^).
Et j'ai tapoté sur mon clavier "Barbara". Le texte que j'ai lu était celui de Dis, quand reviendras-tu ? Et certaines lignes m'ont accroché pour leur sens mais aussi parce que... Paris... :p
Et puis que l'amour, c'est pas forcément éternel, surtout quand ça ne marche que dans un sens.

"Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour, Nous irons voir ensemble les jardins refleuris, Et déambulerons dans les rues de Paris"

"Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà, Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois, A voir Paris si beau dans cette fin d'automne, Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne, Je tangue, je chavire, et comme la rengaine, Je vais, je viens, je vire, j me tourne, je me traîne, Ton image me hante, je te parle tout bas, Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi"

"J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours, J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour, Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir, Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs, Je reprendrai la route, le monde m'émerveille, J'irai me réchauffer à autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n'ai pas la vertu des femmes de marins"
(et sur ces paroles, je peux vous renvoyer sur une chanson des Ogres, Femme du guerrier).

Et puis j'ai découvert Bénabar. La musique, les textes. De la bonne chanson française qui n'a pas forcément 30 ans.
Et ce jeune chanteur (ouais, à l'époque, il était jeune, il n'avait pas plein de mouliches à ses pieds :p) est passé en concert à Amiens.
Mais personne pour m'accompagner... alors je l'ai raté. Six mois plus tard, il est revenu. Toujours personne pour venir avec moi... Mais bon, j'avais plus de 20 ans (22 ?) alors je me suis dit "lance toi ma fille ! Prends ta vie en main, vas-y seule !" (quel courage me direz-vous ! :p)

Bref, premier concert (seule). Bénabar qui saute partout en gardant le rythme, plein de cuivre, un peu d'accordéon, des jeux de mots... le bonheur !
Et il annonce qu'il va faire une reprise... de Barbara. "Streissand. Euh non ! Celle qui n'a pas de nom. Parce que ses parents ne l'aimaient pas". :D Et là, il interprète Dis, quand... Qu'est-ce que j'étais heureuse (le concert était presque fini et j'avais passé une fabuleuse soirée !).

Et puis... Jean-Louis y est pour quelque chose aussi... Petite (/jeune), j'adorais JL Aubert (/Telephone). Et sur un CD live, JL Aubert reprenais Je t'ai dans la peau d'Edith Piaf. Avec une guitare très douce... laissant place parfois à juste sa voix.
C'est d'ailleurs avec cette chanson que j'ai pris conscience que la voix est un instrument à elle-seule. Cette interprétation est vraiment magnifique...

Janvier 2008, j'assiste au concert de JL (seule, j'y ai pris goût ! :p) "un tour sur lui-même" où il est tout seul, en acoustique.
Et puis, il reprend une chanson... Dis, quand...
Alors, même si j'adore Bénabar, cela n'avait rien avoir ! Cette version de JL est magique ! Elle nous laisse la bouche ouverte, le cul par terre :D

Et voilà pourquoi j'ai voulu voir le film Il y a longtemps que je t'aime : en bande annonce, on entendait Dis, quand... version JL Aubert...

Bon, merci à ceux qui ont eu le courage de lire tous ces petits trucs qui n'intéressent personne, bisous à vous ! :D

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