Le titre est plutôt attirant : "Mort aux cons"...
Enfin, du moins, je pensais que c'était quelqu'un qui "rendait" les crasses aux cons. En fait, il les tue vraiment. C'est beaucoup moins charmant........
Voici la quatrième de couv' : "Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquilles : la peur. Je veux qu'ils sachent que le temps de l'impunité est révolu.
Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat.
Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse ? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près ?
Mais passé les premiers meurtres d'humeur qui le débarrassent des cons de son entourage, le héros prend peu à peu conscience de l'ampleur de sa mission."
J'ai donc eu un peu du mal au début... puis je me suis bien prise dedans :-D Bien sûr, je ne suis pas d'accord avec lui : il ne faut pas en arriver là !
Mais j'ai beaucoup aimé les descriptions des "cons"... à chaque fois, on en reconnait au moins un ! :-p
Quelques passages m'ont bien plu :
"- Les cons ?... Intéressant. Très intéressant même.
- Ah bon, vous trouvez ?
- Bien sûr. Vous n'ignorez pas l'origine de ce mot...
- Euh... ça vient du latin ou du grec ?
- Non, je veux dire le sens premier. A l'origine, ce mot désigne le sexe de la femme"
(ça, ça me rappelle juste un cours de Maths au collège^^)
"On est jamais assez vigilant sur ce sujet. Avec le recul, je pense même que lorsque l'on rencontre quelqu'un, la seule question importante, bien plus que de savoir si l'autre a encore ses parents et s'ils habitent dans les environs, c'est de se renseigner sur les gens avec qui il travaille. Si la réponse tient en deux ou trois phrases, vous pouvez être rassuré. Mais si l'autre commence à s'épancher sans que vous puissiez l'arrêter, alors fuyez ! Cela peut se révéler à terme pis encore que la présence d'un animal domestique."
Et avec les jeux de mots :
"CONvaincu mais CONfus, CONtrit et CONtent à la fois, CONfit un peu aussi, CONtrarié surtout... Encore aujourd'hui le CONtrecoup, le CONtrechoc, devrais-je dire, de cette CONsidérable CONstatation me CONsterne. Comment n'y avis-je pas songé plus tôt ? Les CONS ! Que de CONjectures inCONgrues, que de CONtretemps CONtre-productifs et autres CONtrevérités malheureuses pour en arriver là ! CONfondant ! InCONcevable ! CONfronté à ce constat si évident, j'aurais volontiers CONgratulé Larrivière, pour son CONcours CONcluant, et fêté de CONcert avec elle la CONsécration de mon COMbat. Je me CONsolais en pensant QU'ON se CONfronte toujours au CONcret avant de COMprendre le CONcept."
"Nous commençâmes par ceux qui nous paraissaient évidents, enfin sur lesquels il n'y avait pas de débat entre nous : le con joint, qui partage la vie de l'autre et finit par la lui pourrir ; le con sanguin, qui s'énerve pour un oui ou pour un non, surtout quand son interlocuteur est une femme ou fait trois têtes de moins que lui, car le con sanguin est rarement un con fort ; le con fraternel, celui qui vous prend en affection et ne vous lâche plus, gentil mais très vite pesant, toujours prêt à se mettre à pleurer et à vous reprocher votre dureté ; le con disciple, celui qui a trouvé un maître, ne jure que par lui, et n'a de cesse de vous convertir à sa vision ; le con vecteur, qui propage la rumeur et les on-dit ; le con citoyen, qui trie ses ordures avec méticulosité, allant jusqu'à laver ses pots de yaourt avant de les jeter ; le con tracté, très répandu celui-là, qui s'énerve au volant..."
Mon problème, c'est que je vis en général les livres... et pendant toute ma lecture... qu'est ce que j'en ai trouvé des cons ! :-p
J'ai trouvé la fin assez moyenne...
Cependant, c'est bien écrit, le sujet parle à tout le monde... alors, vous pouvez le lire ! ;-)
(mais ne pensez pas à moi en le lisant... merci ! ) :-p
31 décembre 2010
14 novembre 2010
Potiche
Voici le nouveau film de François Ozon : Potiche. Avec des acteurs pas très connus... comme une certaine C. Deneuve, G. Depardieu, F. Luchini, K. Viard... ou S. Lopez et son torse velu (F. Ozon en est fou ?^^) :p
L'histoire, d'après AlloCiné : "En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…"
Lors des derniers Ozon que j'ai vu au cinéma (Ricky et Le Refuge), on pouvait compter les gens de la salle sur les doigts des mains... Là, la GRANDE salle était bien remplie. Peut-être parce que cette fois-ci, les critiques sont tous d'accord sur la qualité du film. Et aussi peut-être pour, comme je le disais au début, tous ces acteurs qui ont déjà fait leurs preuves...
J'ai passé un excellent moment !!! Rien ne manquait dans le décors et dans les costumes pour faire penser aux années 70, la musique était bel et bien là (avec même le groupe Il était une fois :D). D'ailleurs, cette musique bien présente m'a fait penser un peu aux films de Gabriel Aghion (Pédale douce ou Belle-maman). Enfin, Ozon n'en est pas non plus à son premier film "musical" : 8 femmes, Le Refuge, Une robe d'été...).
Nous sommes donc en 1977. A peine 10 années sont passées depuis mai 68 : la pilule contraceptive n'est pas encore très présente, les femmes dans les entreprises arrivent doucement (en encore plus lentement en tant que cadre^^), les syndicats sont là (superbe prestation de B. Louchet !)...
On sent bien l'envie de liberté, du moins, d'égalité (des sexes, des classes sociales...) mais on n'y est pas encore... (d'ailleurs, on n'y est peut-être toujours pas plus en 2010 ?!).
Le patron règne. Sa secrétaire est modèle : "mon petit" est bien sage comme il faut avec lui, elle fait ce qu'il faut pour lui plaire.......... Quand elle se rebelle, elle donne une définition* de son poste absolument... vraie :s (enfin, pour l'époque, hein........^^).
La fille à papa aime son papa comme il faut aussi. Elle le soutient beaucoup plus qu'elle n'aide sa mère... Et elle est détestable !
Le fils est plutôt "fils à maman" (ouf ! Œdipe est sauvé !). Un peu gaucho... contrairement à son père capitaliste. Un peu soigné. On sent que la liberté d'aimer qui l'on veut arrive... doucement aussi !
C'est un film très drôle. Avec plein d'allusions à l'époque (Deneuve et Depardieu ensemble, la montée de la gauche...) et des allusions à aujourd'hui ! En effet, le patron (Luchini) dit "casse-toi pauv' con" et "travailler plus pour gagner plus"... Ca vous rappelle quelqu'un ? Ou, le petit roi qui n'a plus que 30% de soutient mais reste au pouvoir... (oui, oui, le chef de l'état français dit des choses comme "casse-toi pauv' con".... Oui, oui, c'est plus que triste...).
Les acteurs sont tous formidables. On a envie de chanter avec C. Deneuve lors de C'est beau la vie, et on part de la salle enchanté sur Viens faire un tour sous la pluie d'Il était une fois....
"Viens faire un tour sous la pluie
les oiseaux ont venir aussi
on ferra le tour de Pariiiis" :D
On a envie de dire : Vive les femmes ! Vive la liberté ! Merde aux capitalistes ! Et.... mmmmmmhhhhhh.... Viens, viens faire un tour sous la pluiiiie..... :D
A voir absolument !!!!
* Voici la définition de la secrétaire :
"Si tu sais seconder l'homme en difficulté
sans devenir sceptique quant à sa qualité
si tu sais être belle sans t'en rendre emmerdante
si tu peux être vive mais sans être impatiente
très expérimentée sans avoir pris de l'âge
aimable et souriante même avec un sauvage
si tu sais taper, penser, et noter, téléphoner,
si tu peux accoucher pendant l'heure du déjeuner
alors, mieux qu'architecte, ingénieur ou ministre,
à jamais protégé des sommets où lui brille...
tu seras secrétaire, ma fille"
(c'est en fait une référence d'un poème de Kipling "Tu seras un homme mon fils" - merci à ma collègue-amie Joëlle :-D)
L'histoire, d'après AlloCiné : "En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…"
Lors des derniers Ozon que j'ai vu au cinéma (Ricky et Le Refuge), on pouvait compter les gens de la salle sur les doigts des mains... Là, la GRANDE salle était bien remplie. Peut-être parce que cette fois-ci, les critiques sont tous d'accord sur la qualité du film. Et aussi peut-être pour, comme je le disais au début, tous ces acteurs qui ont déjà fait leurs preuves...
J'ai passé un excellent moment !!! Rien ne manquait dans le décors et dans les costumes pour faire penser aux années 70, la musique était bel et bien là (avec même le groupe Il était une fois :D). D'ailleurs, cette musique bien présente m'a fait penser un peu aux films de Gabriel Aghion (Pédale douce ou Belle-maman). Enfin, Ozon n'en est pas non plus à son premier film "musical" : 8 femmes, Le Refuge, Une robe d'été...).
Nous sommes donc en 1977. A peine 10 années sont passées depuis mai 68 : la pilule contraceptive n'est pas encore très présente, les femmes dans les entreprises arrivent doucement (en encore plus lentement en tant que cadre^^), les syndicats sont là (superbe prestation de B. Louchet !)...
On sent bien l'envie de liberté, du moins, d'égalité (des sexes, des classes sociales...) mais on n'y est pas encore... (d'ailleurs, on n'y est peut-être toujours pas plus en 2010 ?!).
Le patron règne. Sa secrétaire est modèle : "mon petit" est bien sage comme il faut avec lui, elle fait ce qu'il faut pour lui plaire.......... Quand elle se rebelle, elle donne une définition* de son poste absolument... vraie :s (enfin, pour l'époque, hein........^^).
La fille à papa aime son papa comme il faut aussi. Elle le soutient beaucoup plus qu'elle n'aide sa mère... Et elle est détestable !
Le fils est plutôt "fils à maman" (ouf ! Œdipe est sauvé !). Un peu gaucho... contrairement à son père capitaliste. Un peu soigné. On sent que la liberté d'aimer qui l'on veut arrive... doucement aussi !
C'est un film très drôle. Avec plein d'allusions à l'époque (Deneuve et Depardieu ensemble, la montée de la gauche...) et des allusions à aujourd'hui ! En effet, le patron (Luchini) dit "casse-toi pauv' con" et "travailler plus pour gagner plus"... Ca vous rappelle quelqu'un ? Ou, le petit roi qui n'a plus que 30% de soutient mais reste au pouvoir... (oui, oui, le chef de l'état français dit des choses comme "casse-toi pauv' con".... Oui, oui, c'est plus que triste...).
Les acteurs sont tous formidables. On a envie de chanter avec C. Deneuve lors de C'est beau la vie, et on part de la salle enchanté sur Viens faire un tour sous la pluie d'Il était une fois....
"Viens faire un tour sous la pluie
les oiseaux ont venir aussi
on ferra le tour de Pariiiis" :D
On a envie de dire : Vive les femmes ! Vive la liberté ! Merde aux capitalistes ! Et.... mmmmmmhhhhhh.... Viens, viens faire un tour sous la pluiiiie..... :D
A voir absolument !!!!
* Voici la définition de la secrétaire :
"Si tu sais seconder l'homme en difficulté
sans devenir sceptique quant à sa qualité
si tu sais être belle sans t'en rendre emmerdante
si tu peux être vive mais sans être impatiente
très expérimentée sans avoir pris de l'âge
aimable et souriante même avec un sauvage
si tu sais taper, penser, et noter, téléphoner,
si tu peux accoucher pendant l'heure du déjeuner
alors, mieux qu'architecte, ingénieur ou ministre,
à jamais protégé des sommets où lui brille...
tu seras secrétaire, ma fille"
(c'est en fait une référence d'un poème de Kipling "Tu seras un homme mon fils" - merci à ma collègue-amie Joëlle :-D)
13 novembre 2010
Clarika (& Presque Oui) - 12 nov 10
Dans le cadre du festival Picardie Mouv', j'ai ENFIN pu voir Clarika sur scène !
Et quelle scène ! La Comédie de Picardie ! Et quelle soirée formidable !
Mais, commençons par le début...
En première partie, il y a eu "Presque oui" : un monsieur et deux instruments, sa guitare et sa voix. Pour cette tournée, il est accompagné d'un autre musicien (mandoline, flûte...).
En résumé, c'était : 2 chansons très drôles, 2 chansons plan-plans, 2 chansons "pas mal", 2 chansons "pffffff", et 2 chansons "ah ouais, sympa".
Bon, ce que j'ai bien aimé : il a pas mal d'humour, il est très démonstratif. J'ai beaucoup ri sur sa chanson où le gars a fait un film de ses photos de vacances en Italie grâce à un logiciel (et avec les détails de son voyage : zoom sur le parmesan de la pizza, l'aéroport, la chapelle Sixtine tel un centre commercial...).
La première où il se pose sur une aire d'autoroute est très sympa aussi.
Je pense qu'il vaut le détour, il a une voix pas mal, mais il ne faut qu'il se prenne trop au sérieux... l'humour lui va vraiment très bien.
Et puis... à 21h50, Clarika et ses 4 musiciens sont arrivés. Elle, dans une très jolie robe blanche et... prune. Prune, comme ses collants. Avec de très jolies bottes. Et tous les musiciens avaient une chemise prune ou violette. Donc, déjà, la classe :D
Elle est arrivée avec une couronne de princesse et une baguette magique (avec une étoile au bout) et a commencé avec le début de Moi en mieux. Puis a enchainé sur la seule chanson que je ne connaissais pas (une nouvelle ?) sur la belle aux bois dormant (elle se déhanche et fait tout pour réveiller son mec... mais sans succès : mais elle n'attendra pas 100 ans !).
Elle nous a tout de suite annoncé la couleur : maintenant, c'est une icône ("Vous verrez peut-être à un moment mes yeux briller, le regard dans le vide" (M Farmer ? C Dion ? lol).
Dans le désordre et en oubliant certains titres peut-être, il y a eu : Bien mérité, Moi en mieux, Rien de tel, Lâche-moi, Je ne serai pas, De fille à femme, Des bulles, L'ennui, Joker, Les patineurs, Ne me demande pas, Patricia, Toi pour moi, De quoi c'est fait, Ca s'peut pas, Les garçons dans les vestiaires, We are the loosers, et Cher cousin. Ainsi qu'une reprise traduite toute personnelle de "It's a man's world" de James Brown.
Instant fort lors Bien mérité, avec l'expression du visage qui appuie bien le côté ironique.
Superbe interprétation de Joker ! Et tout pareil pour Les patineurs... avec la musique calme... qui s'accélère comme quand on accélérait une cassette audio :D "A quoi rêvent les patineurs, qui tracent des lignes, des lignes et des cœurs [...] Que s'embrassent le feu et la glace".
Grâce au live, j'ai découvert des titres que je n'écoutait pas trop, comme De quoi c'est fait, ou de Fille en femme (magnifique). Ainsi que L'ennui, où le live était... impressionnant ! :D Le début et chaque refrain étaient trèèèèèès lent, les mots découpés pour faire encore plus trainer... entrecoupés de morceau bien bougeant : disco, africaine... et du rock avec Antisocial ! Et Trust peut aller se rhabiller :D (quoi ? moi, je suis de Marseille ? :p).
Clarika nous a fait participer lors de la chanson Les garçons dans les vestiaires : à chaque fois qu'elle prononçait le mot "vestiaire", on devait hurler !!! Et ça l'a fait^^ (chanson live qui n'a rien à voir non plus avec la version studio).
Et puis... il y a eu Lâche-moi. Des frissons, les poils qui se hérissent... "Dans l'ascenseur tu vises le bon bouton, J'entends ton cœur sous ton blouson"; "La maîtresse m'a dit qu'elle t'a mis un A, pour la peine ce soir : open-bar Nutella"...
Et tout pareil pour Patricia. Je pensais pourtant être vaccinée par celle-ci, mais non... au contraire... j'ai même senti un peu d'humidité au coin de l'œil lors de "L'ordinateur de Patricia est infecté, faudrait le soigner, mais y a son neveu en fond d'écran, ce qui fait qu'ça va... il a bientôt 2 ans... Patricia aime les enfants, elle envie des fois... et puis finalement pas...".
"Patricia s'en va vendredi pour une mission au Burundi [...] Alors juste un aller cette fois... et qui vivra verra !"
"Dans le bagage de Patricia, un sac à dos plein de cadeau ; il y a un petit collier de moi, qui fait que ça va"... Et elle nous a laissé dire le dernier "ça va", c'est super agréable d'entendre autant de monde dire cela en même temps.
Et venue ensuite la chanson Ne me demande pas. Déjà que c'est une chanson que j'apprécie, mais là, Clarika, sur scène, elle a assuré ! Très rythmée ! "Si ça te fait kiffer tu pourras m'appeler Titine, je me ferais tatouer le drapeau belge sur la poitrine", "Non, ne me demande pas... ma main... Ma main tu l'as déjà Alors ne la lâche pas Promets moi Sans anneau ni contrat Tu seras tout pour moi Je serai rien qu'à toi Allez Top-là !"
Elle est revenue pieds nus pour Rien de tel (qu'une petite chanson). Et elle avait préparé les paroles en gros sur carton pour que le public puisse chanter le refrain (en inversant un peu parfois :p). Ca donnait un peu de joie à cette chanson... un peu trop réaliste^^ Enfin, on (le public) s'est bien déchaîné :D
"Rien de tel qu'une petite chanson pour nous remonter le moral, un air chic et tellement con-vivial"
C'était l'une des dernières dates de la tournée, et on a bien vu que Clarika avait un peu de mal a quitter la scène... Et ça, ce n'est pas sympa pour elle, mais c'est très agréable pour le public... Ca faisait longtemps que je n'avais pas apprécié un concert à ce point.
La salle de la Comédie de la Picardie est parfaite : pas très grande, agréable... c'était mon premier concert là-bas, et j'y retournais !
Le son était super, les jeux de lumières magnifiques. La voix de Clarika géniale ! Et ses textes... Et la bonne musique... Avec un beau solo de saxo + une super choré par les musiciens ! :D
Bref, superbe soirée, de très bons souvenirs, et... VIVA CLARIKA !!!
Et quelle scène ! La Comédie de Picardie ! Et quelle soirée formidable !
Mais, commençons par le début...
En première partie, il y a eu "Presque oui" : un monsieur et deux instruments, sa guitare et sa voix. Pour cette tournée, il est accompagné d'un autre musicien (mandoline, flûte...).
En résumé, c'était : 2 chansons très drôles, 2 chansons plan-plans, 2 chansons "pas mal", 2 chansons "pffffff", et 2 chansons "ah ouais, sympa".
Bon, ce que j'ai bien aimé : il a pas mal d'humour, il est très démonstratif. J'ai beaucoup ri sur sa chanson où le gars a fait un film de ses photos de vacances en Italie grâce à un logiciel (et avec les détails de son voyage : zoom sur le parmesan de la pizza, l'aéroport, la chapelle Sixtine tel un centre commercial...).
La première où il se pose sur une aire d'autoroute est très sympa aussi.
Je pense qu'il vaut le détour, il a une voix pas mal, mais il ne faut qu'il se prenne trop au sérieux... l'humour lui va vraiment très bien.
Et puis... à 21h50, Clarika et ses 4 musiciens sont arrivés. Elle, dans une très jolie robe blanche et... prune. Prune, comme ses collants. Avec de très jolies bottes. Et tous les musiciens avaient une chemise prune ou violette. Donc, déjà, la classe :D
Elle est arrivée avec une couronne de princesse et une baguette magique (avec une étoile au bout) et a commencé avec le début de Moi en mieux. Puis a enchainé sur la seule chanson que je ne connaissais pas (une nouvelle ?) sur la belle aux bois dormant (elle se déhanche et fait tout pour réveiller son mec... mais sans succès : mais elle n'attendra pas 100 ans !).
Elle nous a tout de suite annoncé la couleur : maintenant, c'est une icône ("Vous verrez peut-être à un moment mes yeux briller, le regard dans le vide" (M Farmer ? C Dion ? lol).
Dans le désordre et en oubliant certains titres peut-être, il y a eu : Bien mérité, Moi en mieux, Rien de tel, Lâche-moi, Je ne serai pas, De fille à femme, Des bulles, L'ennui, Joker, Les patineurs, Ne me demande pas, Patricia, Toi pour moi, De quoi c'est fait, Ca s'peut pas, Les garçons dans les vestiaires, We are the loosers, et Cher cousin. Ainsi qu'une reprise traduite toute personnelle de "It's a man's world" de James Brown.
Instant fort lors Bien mérité, avec l'expression du visage qui appuie bien le côté ironique.
Superbe interprétation de Joker ! Et tout pareil pour Les patineurs... avec la musique calme... qui s'accélère comme quand on accélérait une cassette audio :D "A quoi rêvent les patineurs, qui tracent des lignes, des lignes et des cœurs [...] Que s'embrassent le feu et la glace".
Grâce au live, j'ai découvert des titres que je n'écoutait pas trop, comme De quoi c'est fait, ou de Fille en femme (magnifique). Ainsi que L'ennui, où le live était... impressionnant ! :D Le début et chaque refrain étaient trèèèèèès lent, les mots découpés pour faire encore plus trainer... entrecoupés de morceau bien bougeant : disco, africaine... et du rock avec Antisocial ! Et Trust peut aller se rhabiller :D (quoi ? moi, je suis de Marseille ? :p).
Clarika nous a fait participer lors de la chanson Les garçons dans les vestiaires : à chaque fois qu'elle prononçait le mot "vestiaire", on devait hurler !!! Et ça l'a fait^^ (chanson live qui n'a rien à voir non plus avec la version studio).
Et puis... il y a eu Lâche-moi. Des frissons, les poils qui se hérissent... "Dans l'ascenseur tu vises le bon bouton, J'entends ton cœur sous ton blouson"; "La maîtresse m'a dit qu'elle t'a mis un A, pour la peine ce soir : open-bar Nutella"...
Et tout pareil pour Patricia. Je pensais pourtant être vaccinée par celle-ci, mais non... au contraire... j'ai même senti un peu d'humidité au coin de l'œil lors de "L'ordinateur de Patricia est infecté, faudrait le soigner, mais y a son neveu en fond d'écran, ce qui fait qu'ça va... il a bientôt 2 ans... Patricia aime les enfants, elle envie des fois... et puis finalement pas...".
"Patricia s'en va vendredi pour une mission au Burundi [...] Alors juste un aller cette fois... et qui vivra verra !"
"Dans le bagage de Patricia, un sac à dos plein de cadeau ; il y a un petit collier de moi, qui fait que ça va"... Et elle nous a laissé dire le dernier "ça va", c'est super agréable d'entendre autant de monde dire cela en même temps.
Et venue ensuite la chanson Ne me demande pas. Déjà que c'est une chanson que j'apprécie, mais là, Clarika, sur scène, elle a assuré ! Très rythmée ! "Si ça te fait kiffer tu pourras m'appeler Titine, je me ferais tatouer le drapeau belge sur la poitrine", "Non, ne me demande pas... ma main... Ma main tu l'as déjà Alors ne la lâche pas Promets moi Sans anneau ni contrat Tu seras tout pour moi Je serai rien qu'à toi Allez Top-là !"
Elle est revenue pieds nus pour Rien de tel (qu'une petite chanson). Et elle avait préparé les paroles en gros sur carton pour que le public puisse chanter le refrain (en inversant un peu parfois :p). Ca donnait un peu de joie à cette chanson... un peu trop réaliste^^ Enfin, on (le public) s'est bien déchaîné :D
"Rien de tel qu'une petite chanson pour nous remonter le moral, un air chic et tellement con-vivial"
C'était l'une des dernières dates de la tournée, et on a bien vu que Clarika avait un peu de mal a quitter la scène... Et ça, ce n'est pas sympa pour elle, mais c'est très agréable pour le public... Ca faisait longtemps que je n'avais pas apprécié un concert à ce point.
La salle de la Comédie de la Picardie est parfaite : pas très grande, agréable... c'était mon premier concert là-bas, et j'y retournais !
Le son était super, les jeux de lumières magnifiques. La voix de Clarika géniale ! Et ses textes... Et la bonne musique... Avec un beau solo de saxo + une super choré par les musiciens ! :D
Bref, superbe soirée, de très bons souvenirs, et... VIVA CLARIKA !!!
11 novembre 2010
Il reste du jambon ?
L'histoire de "Il reste du jambon ?" vu il y a deux semaines, d'après Allociné :
"Lorsque Justine Lacroix, charmante journaliste télé cantonnée à la rubrique « chiens écrasés » rencontre un séduisant chirurgien urgentiste, c’est tout de suite le coup de foudre…Et le début d’une grande histoire d’amour."
La journaliste est jouée par Anne Marivin (Les Ch'tis, Incognito, Le coach...). Elle rencontre le chirurgien interprété par Ramzy, dans des circonstances pas très avantageuses pour elle... Mais l'Amour, oui, ça ne s'explique pas... Bref, ils tombent amoureux, tout va bien.
Lui est originaire d'Algérie. Il se dit "Arabe". Et malgré sa profession et les moyens financiers qui vont avec, il a l'habitude d'être suivi par les vigiles dans les magasins, et de ne pas être considéré comme il devrait l'être (chirurgien, et juste "homme").
Elle, bien sûr, cela la choque. Elle ne voit pas le problème : ils ont des cultures différentes, soit. Il ne mange pas de porc. Ok. Il faut qu'elle soit aimé par sa belle-maman. Ok.
Là où cela se complique, c'est quand la différence devient plus grande... Il est très autoritaire avec ses sœurs, n'accepte pas trop quand la demoiselle se met en robe courte... et sa famille n'est pas toujours très accueillante...
Bref, elle le quitte. Mais c'est un film. Avec donc plein de bons sentiments. Et bien sûr la morale.
Alors, oui, ils se remettent ensemble. Et tout termine bien.
J'ai passé un moment agréable à voir ce film. Ce n'est pas le film de l'année, et la fin est attendue.
Mais il y a des scènes drôles, et les acteurs sont plutôt pas mal. Pour un moment sans prise de tête, allez le voir ;-)
"Lorsque Justine Lacroix, charmante journaliste télé cantonnée à la rubrique « chiens écrasés » rencontre un séduisant chirurgien urgentiste, c’est tout de suite le coup de foudre…Et le début d’une grande histoire d’amour."
La journaliste est jouée par Anne Marivin (Les Ch'tis, Incognito, Le coach...). Elle rencontre le chirurgien interprété par Ramzy, dans des circonstances pas très avantageuses pour elle... Mais l'Amour, oui, ça ne s'explique pas... Bref, ils tombent amoureux, tout va bien.
Lui est originaire d'Algérie. Il se dit "Arabe". Et malgré sa profession et les moyens financiers qui vont avec, il a l'habitude d'être suivi par les vigiles dans les magasins, et de ne pas être considéré comme il devrait l'être (chirurgien, et juste "homme").
Elle, bien sûr, cela la choque. Elle ne voit pas le problème : ils ont des cultures différentes, soit. Il ne mange pas de porc. Ok. Il faut qu'elle soit aimé par sa belle-maman. Ok.
Là où cela se complique, c'est quand la différence devient plus grande... Il est très autoritaire avec ses sœurs, n'accepte pas trop quand la demoiselle se met en robe courte... et sa famille n'est pas toujours très accueillante...
Bref, elle le quitte. Mais c'est un film. Avec donc plein de bons sentiments. Et bien sûr la morale.
Alors, oui, ils se remettent ensemble. Et tout termine bien.
J'ai passé un moment agréable à voir ce film. Ce n'est pas le film de l'année, et la fin est attendue.
Mais il y a des scènes drôles, et les acteurs sont plutôt pas mal. Pour un moment sans prise de tête, allez le voir ;-)
12 septembre 2010
Encore une danse (K. Pancol)
L'histoire de Encore une danse, de Katherine Pancol :
"Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble à Montrouge. Ils ont habité le même immeuble et sont allés dans les mêmes écoles. Depuis, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Ils pratiquent toujours leurs rites d'amitié, même si leur "musique", parfois, émet quelques fausses notes.
Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s'annonce, et le groupe menace de voler en éclats..."
Très agréable à lire, très alléchant... je vous le conseille vivement !
Une histoire d'amitié, oui, mais avec des amis qui ont beaucoup de points communs... et tellement de différences !
L'auteur prends le temps de raconter chaque personnage, un à un, son enfance, ses ressentis, sa vie actuelle, le pourquoi celui-là en est là...
C'est une histoire d'amitié, oui. Mais aussi d'amour, bien sûr.
Il y a celle pour qui tout lui réussi, enfin, c'est ce qu'elle croit (enfance difficile, amour à la "je t'aime moi non plus", des amies toujours présentes... mais pas vraiment fiables... La seule chose de positive pour elle, c'est qu'elle a été aimée et qu'elle est toujours aimée - par son frère, les grands-parents de Rapha, Joséphine et Rapha lui-même).
Et puis il y a celle qui est riche, qui a épousé quelqu'un d'encore plus riche. Mais sans aucun bonheur... Sans aucun amour : personne ne l'aime, elle n'aime personne (même durant son enfance).
Il y en a encore une, qui est gênée de n'être pas si belle que ses amies, d'avoir l'impression d'avoir été malheureuse enfant (mais pas plus que les autres, au final), de n'être pas aussi riche... mais au final, c'est elle qui a le beau rôle, c'est la gentille, la "vraie", celle qu'on aimerait avoir comme sœur...
Et puis les autres...
Et puis l'annonce d'une mauvaise nouvelle. Qui entraine des vérités bien cachées... et mesquines. Des vérités qui permettent d'y voir plus clair sur ceux sur qui on peut vraiment compter ?
Quelques passages :
"Elle avait sa collection de cailloux, de cristaux, de fossiles et de minéraux, il grattait des croquis sur ses petits carnets à spirale. Le soir, ils comparaient leurs trésors, les assemblaient, les confrontaient. Il avait découvert le bleu au Maroc, le rouge à Sienne, l'ocre dans les sables du désert au sud de l'Algérie, le blanc en regardant, sur un banc de Brooklyn, Manhattan dans la brume."
"Quand la maman va bien, les enfants vont bien. On ne peut pas lutter contre la délinquance sans travailler avec les mamans."
"Tu sais, maman, le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est la peur. C'est quand on a peur les uns des autres que ça commence à puer..."
"Tout le monde réclame du bonheur. Droit aux loisirs, aux vacances, droit à profiter, à la Sécu, à l'orgasme, mais plus personne ne veut donner en échange. C'est bon de donner. Ce doit être son destin à elle. Elle y trouve son bonheur en tous les cas. Bonheur d'être assise sur la moquette avec son fils, tout contre lui, bonheur de l'écouter parler [...] Des petits bonheurs de rien du tout qui font un vrai bonheur."
Et juste pour le plaisir : "Je regrette tellement d'avoir quitter Paris, ses spectacles et sa lumière sur la passerelle des Arts quand le soleil décline."
On est vite entraîné par ce livre... à lire !
"Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble à Montrouge. Ils ont habité le même immeuble et sont allés dans les mêmes écoles. Depuis, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Ils pratiquent toujours leurs rites d'amitié, même si leur "musique", parfois, émet quelques fausses notes.
Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s'annonce, et le groupe menace de voler en éclats..."
Très agréable à lire, très alléchant... je vous le conseille vivement !
Une histoire d'amitié, oui, mais avec des amis qui ont beaucoup de points communs... et tellement de différences !
L'auteur prends le temps de raconter chaque personnage, un à un, son enfance, ses ressentis, sa vie actuelle, le pourquoi celui-là en est là...
C'est une histoire d'amitié, oui. Mais aussi d'amour, bien sûr.
Il y a celle pour qui tout lui réussi, enfin, c'est ce qu'elle croit (enfance difficile, amour à la "je t'aime moi non plus", des amies toujours présentes... mais pas vraiment fiables... La seule chose de positive pour elle, c'est qu'elle a été aimée et qu'elle est toujours aimée - par son frère, les grands-parents de Rapha, Joséphine et Rapha lui-même).
Et puis il y a celle qui est riche, qui a épousé quelqu'un d'encore plus riche. Mais sans aucun bonheur... Sans aucun amour : personne ne l'aime, elle n'aime personne (même durant son enfance).
Il y en a encore une, qui est gênée de n'être pas si belle que ses amies, d'avoir l'impression d'avoir été malheureuse enfant (mais pas plus que les autres, au final), de n'être pas aussi riche... mais au final, c'est elle qui a le beau rôle, c'est la gentille, la "vraie", celle qu'on aimerait avoir comme sœur...
Et puis les autres...
Et puis l'annonce d'une mauvaise nouvelle. Qui entraine des vérités bien cachées... et mesquines. Des vérités qui permettent d'y voir plus clair sur ceux sur qui on peut vraiment compter ?
Quelques passages :
"Elle avait sa collection de cailloux, de cristaux, de fossiles et de minéraux, il grattait des croquis sur ses petits carnets à spirale. Le soir, ils comparaient leurs trésors, les assemblaient, les confrontaient. Il avait découvert le bleu au Maroc, le rouge à Sienne, l'ocre dans les sables du désert au sud de l'Algérie, le blanc en regardant, sur un banc de Brooklyn, Manhattan dans la brume."
"Quand la maman va bien, les enfants vont bien. On ne peut pas lutter contre la délinquance sans travailler avec les mamans."
"Tu sais, maman, le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est la peur. C'est quand on a peur les uns des autres que ça commence à puer..."
"Tout le monde réclame du bonheur. Droit aux loisirs, aux vacances, droit à profiter, à la Sécu, à l'orgasme, mais plus personne ne veut donner en échange. C'est bon de donner. Ce doit être son destin à elle. Elle y trouve son bonheur en tous les cas. Bonheur d'être assise sur la moquette avec son fils, tout contre lui, bonheur de l'écouter parler [...] Des petits bonheurs de rien du tout qui font un vrai bonheur."
Et juste pour le plaisir : "Je regrette tellement d'avoir quitter Paris, ses spectacles et sa lumière sur la passerelle des Arts quand le soleil décline."
On est vite entraîné par ce livre... à lire !
Crime d'amour
Voilà déjà quelques semaines que je suis allée voir Crime d'amour, d'Alain Corneau, avec Ludivine Sagnier et Kristin Scott Thomas (quelle sale peste... dans le film !).
Pour moi le film a deux parties : la première, avec la présentation des personnages, de leur comportement, un drame social. La seconde, un thriller.
Je vous avouerai que la première m'a bien plus tenue en haleine...
L'histoire d'après Allociné : "Dans le décor aseptisé des bureaux d’une puissante multinationale, deux femmes s’affrontent… La jeune Isabelle travaille sous les ordres de Christine, une femme de pouvoir qu’elle admire sans réserve.
Convaincue de son ascendant sur sa protégée, Christine entraîne Isabelle dans un jeu trouble et pervers de séduction et de domination.
Ce jeu dangereux va trop loin… jusqu’au point de non retour."
Voir la bande annonce : ici.
Kristin ST joue le rôle de Christine, la patronne qui charme Isabelle, jouée par Ludivine S. Elle la charme ("vous sentez bon", "vous êtes brillante", "je ne suis rien sans vous", elle lui offre son écharpe, son amant...) pour mieux lui balancer des vacheries juste après... "Je t'aime moi non plus", à la façon d'un harcèlement moral.
Isabelle est jeune, on l'imagine sans attache, sans famille (elle a une sœur, qu'elle ne voit plus très régulièrement tellement elle est prise par son boulot), et donc assez facile à manipuler.
Alors, est-ce de sa faute à elle, à Isabelle ? (le harceleur harcèle car le harcelé existe... ?).
Dans le film, on voit bien que la patronne, Christine, joue avec tout le monde, elle manipule son entourage pour paraître, être la meilleure, gérer la vie des autres (et donc être son propre maître). Elle est sûre d'elle, froide, et proche des gens en même temps... Troublante pour la majorité des personnes...
Isabelle en arrive à prendre des antidépresseurs.
Puis... un crime a lieu. Christine, la patronne, est assassinée.
De là, commence la partie "enquête criminelle". On comprend assez rapidement qui a fait le coup, mais on se demande jusqu'au bout si la police mettra la main sur la bonne personne...
La fin est assez surprenante. On se demande si Isabelle va devenir à son tour un harceleur, ou si elle restera cantonnée à son rôle de harcelée (pouvons-nous choisir notre rôle dans la vie ?).
Peut-être ni l'un ni l'autre... grâce à l'aide de son assistant ?
J'ai très apprécié ce film. Les acteurs sont très bons, l'histoire est très bien écrite, les détails tuent, et c'est recherché. Faudra que je me penche sur les autres films d'Alain Corneau...
Pour moi le film a deux parties : la première, avec la présentation des personnages, de leur comportement, un drame social. La seconde, un thriller.
Je vous avouerai que la première m'a bien plus tenue en haleine...
L'histoire d'après Allociné : "Dans le décor aseptisé des bureaux d’une puissante multinationale, deux femmes s’affrontent… La jeune Isabelle travaille sous les ordres de Christine, une femme de pouvoir qu’elle admire sans réserve.
Convaincue de son ascendant sur sa protégée, Christine entraîne Isabelle dans un jeu trouble et pervers de séduction et de domination.
Ce jeu dangereux va trop loin… jusqu’au point de non retour."
Voir la bande annonce : ici.
Kristin ST joue le rôle de Christine, la patronne qui charme Isabelle, jouée par Ludivine S. Elle la charme ("vous sentez bon", "vous êtes brillante", "je ne suis rien sans vous", elle lui offre son écharpe, son amant...) pour mieux lui balancer des vacheries juste après... "Je t'aime moi non plus", à la façon d'un harcèlement moral.
Isabelle est jeune, on l'imagine sans attache, sans famille (elle a une sœur, qu'elle ne voit plus très régulièrement tellement elle est prise par son boulot), et donc assez facile à manipuler.
Alors, est-ce de sa faute à elle, à Isabelle ? (le harceleur harcèle car le harcelé existe... ?).
Dans le film, on voit bien que la patronne, Christine, joue avec tout le monde, elle manipule son entourage pour paraître, être la meilleure, gérer la vie des autres (et donc être son propre maître). Elle est sûre d'elle, froide, et proche des gens en même temps... Troublante pour la majorité des personnes...
Isabelle en arrive à prendre des antidépresseurs.
Puis... un crime a lieu. Christine, la patronne, est assassinée.
De là, commence la partie "enquête criminelle". On comprend assez rapidement qui a fait le coup, mais on se demande jusqu'au bout si la police mettra la main sur la bonne personne...
La fin est assez surprenante. On se demande si Isabelle va devenir à son tour un harceleur, ou si elle restera cantonnée à son rôle de harcelée (pouvons-nous choisir notre rôle dans la vie ?).
Peut-être ni l'un ni l'autre... grâce à l'aide de son assistant ?
J'ai très apprécié ce film. Les acteurs sont très bons, l'histoire est très bien écrite, les détails tuent, et c'est recherché. Faudra que je me penche sur les autres films d'Alain Corneau...
5 août 2010
Crises de mères
Mon livre de ma semaine de vacances : Crises de mères, de Fanny Joly.
La quatrième : "Vous avez une mère ? Vous êtes une mère ? Vous en connaissez une ? Plusieurs ? Pas de doute : ce livre est pour vous !"
J'avais trois réponses positives sur quatre questions... j'ai donc acheté le livre ! :D
En fait, ce sont neuf nouvelles.
Il y a la nana de 25 ans qui pensent être enceinte.
Celle de trente ans qui vient d'accoucher et explique à sa fille tout bébé ses relations familiales...
Celle de 35 ans, avec des jumeaux de deux ans et demi.
Celle de 40 ans, celle de 45 ans, celle de 50 ans qui vient (déjà) de perdre son mari, celle de 55 ans qui se voit "insulter" de beldoche par sa belle-fille, celle de 60 ans et celle qui devient centenaire.
Ca le lit très facilement. Toutes les histoires sont fascinantes, on veut toujours connaitre le pourquoi du comment et savoir comment ça va se finir !
Le problème est qu'il est donc vite fini :-(
Mais j'ai passé un bon moment, il y a pas mal de détails plutôt très réalistes, des moments sourires, des moments de remises en question...
Bref, un bon livre de vacances !
(avec un petit plus pour la jolie couverture)
La quatrième : "Vous avez une mère ? Vous êtes une mère ? Vous en connaissez une ? Plusieurs ? Pas de doute : ce livre est pour vous !"
J'avais trois réponses positives sur quatre questions... j'ai donc acheté le livre ! :D
En fait, ce sont neuf nouvelles.
Il y a la nana de 25 ans qui pensent être enceinte.
Celle de trente ans qui vient d'accoucher et explique à sa fille tout bébé ses relations familiales...
Celle de 35 ans, avec des jumeaux de deux ans et demi.
Celle de 40 ans, celle de 45 ans, celle de 50 ans qui vient (déjà) de perdre son mari, celle de 55 ans qui se voit "insulter" de beldoche par sa belle-fille, celle de 60 ans et celle qui devient centenaire.
Ca le lit très facilement. Toutes les histoires sont fascinantes, on veut toujours connaitre le pourquoi du comment et savoir comment ça va se finir !
Le problème est qu'il est donc vite fini :-(
Mais j'ai passé un bon moment, il y a pas mal de détails plutôt très réalistes, des moments sourires, des moments de remises en question...
Bref, un bon livre de vacances !
(avec un petit plus pour la jolie couverture)
9 mai 2010
Renan Luce & Benoit Doremus le 8 mai 10 au Cirque d'Amiens
La journée d'hier ? Ce n'était que du bonheur !!!
Les raisons ?
1) l'avoir passée avec Christelle
2) assister à un concert prévu au Zénith
3) le déplacement du concert... au Cirque !!! :D
4) être adhérente à la Fnac
Rentrons dans les détails...
Les balances et la rencontre avec Renan Luce
La Fnac a permis à dix personnes (soit 5 adhérents) d'assister aux balances du concert de Renan Luce. On a pu donc constater tout le travail d'avant concert... J'ai trouvé cela génial d'entendre tous les instruments ensemble (voix comprise) puis instrument par instrument. On se rend compte du boulot du chanteur... et des musiciens !
De plus, on a pu profiter du Cirque d'Amiens vide... quelle salle magnifique (visuelle comme acoustique).
On a remarqué également que Renan a plutôt une bien jolie voix (les albums studios ne rendent pas cet effet, et au "vrai" concert, c'est parfois difficile de s'en rendre compte^^)
Puis Renan est parti pour laisser ses musiciens continuer... et nous a rejoint :D
On a eu le droit à la bise (deux, s'il vous plait^^), à la séance autographe, puis aux photos. De l'avoir vu de près, je ne peux que constater que ce jeune homme est plutôt... charmant :p
La dame de la Fnac nous a indiqué que nos places étaient réservées juste derrière les messieurs qui s'occupent du son et des lumières, et qu'il n'était donc pas nécessaire d'arriver 3 heures à l'avance.
On en a donc profité pour faire quelques magasins et dîner tranquillement.
Benoît Dorémus - 1ère partie de concert
A 20h30, Benoît Dorémus est arrivé seul avec sa guitare pour nous présenter sept chansons, dont Rien à te mettre, Tu dors à contre-jour, T'as la loose ! (super drôle :D), Bilan Carbone, Je sors avec une étudiante (il nous a dit qu'il avait encore l'âge) ("elle est balèze dans son domaine... qui lui prends 10 heures par semaine" lol), J'écris faux je chante de la main gauche, Deux pieds dedans.
C'est plutôt sympa, ça bouge parfois, il y a de jolies chansons... Je pense que c'est quelqu'un "à étudier".
Pour info, beaucoup de monde le compare à Renaud pour la voix et l'écriture. Il a fait des duos avec Renan Luce et avec Agnès Bihl (que j'adooore...).
Renan Luce - Le concert (1h50)
Puis Renan est arrivé à 21h25.
Il a commencé avec Les gens sont fous, et, pèle-mêle : Les voisines, La fille de la bande, Le clan des miros, Nantes, Aux timides Anonymes ("un vieux gardien de phare nous apprends à maitriser [...] la crainte du silence à coup de phrases bateaux Tu vois qui au RC Lens, au prochain Mercato ?"), Chien mouillé, Mes racines, I was here, Monsieur Marcel, On n'est pas à une bêtise près (avec les enfants tout contents :D)...
Et Camelote, Lacrymal Circus (excellent, surtout au Cirque, avec de belles projections et Renan à la trompette sur des airs de "cirque"), Repenti et La lettre :D
Il a repris Laisse tomber les filles de Gainsbourg. Génial.
Puis a terminé sur une mauvaise note : Femme à lunettes.
J'ai trouvé cela un peu étrange de terminer le concert avec cette chanson pas... génial génial, et avec le mot "presbytie"... :s
Je suis tout de même rentrée chez moi en chantant, et en étant déstressée (miracle ! :p).
Voilà encore de beaux souvenirs à garder en mémoire.
Les vidéos sont là (mais pas belles :s) : sur dailymotion
Les raisons ?
1) l'avoir passée avec Christelle
2) assister à un concert prévu au Zénith
3) le déplacement du concert... au Cirque !!! :D
4) être adhérente à la Fnac
Rentrons dans les détails...
Les balances et la rencontre avec Renan Luce
La Fnac a permis à dix personnes (soit 5 adhérents) d'assister aux balances du concert de Renan Luce. On a pu donc constater tout le travail d'avant concert... J'ai trouvé cela génial d'entendre tous les instruments ensemble (voix comprise) puis instrument par instrument. On se rend compte du boulot du chanteur... et des musiciens !
De plus, on a pu profiter du Cirque d'Amiens vide... quelle salle magnifique (visuelle comme acoustique).
On a remarqué également que Renan a plutôt une bien jolie voix (les albums studios ne rendent pas cet effet, et au "vrai" concert, c'est parfois difficile de s'en rendre compte^^)
Puis Renan est parti pour laisser ses musiciens continuer... et nous a rejoint :D
On a eu le droit à la bise (deux, s'il vous plait^^), à la séance autographe, puis aux photos. De l'avoir vu de près, je ne peux que constater que ce jeune homme est plutôt... charmant :p
La dame de la Fnac nous a indiqué que nos places étaient réservées juste derrière les messieurs qui s'occupent du son et des lumières, et qu'il n'était donc pas nécessaire d'arriver 3 heures à l'avance.
On en a donc profité pour faire quelques magasins et dîner tranquillement.
Benoît Dorémus - 1ère partie de concert
A 20h30, Benoît Dorémus est arrivé seul avec sa guitare pour nous présenter sept chansons, dont Rien à te mettre, Tu dors à contre-jour, T'as la loose ! (super drôle :D), Bilan Carbone, Je sors avec une étudiante (il nous a dit qu'il avait encore l'âge) ("elle est balèze dans son domaine... qui lui prends 10 heures par semaine" lol), J'écris faux je chante de la main gauche, Deux pieds dedans.
C'est plutôt sympa, ça bouge parfois, il y a de jolies chansons... Je pense que c'est quelqu'un "à étudier".
Pour info, beaucoup de monde le compare à Renaud pour la voix et l'écriture. Il a fait des duos avec Renan Luce et avec Agnès Bihl (que j'adooore...).
Renan Luce - Le concert (1h50)
Puis Renan est arrivé à 21h25.
Il a commencé avec Les gens sont fous, et, pèle-mêle : Les voisines, La fille de la bande, Le clan des miros, Nantes, Aux timides Anonymes ("un vieux gardien de phare nous apprends à maitriser [...] la crainte du silence à coup de phrases bateaux Tu vois qui au RC Lens, au prochain Mercato ?"), Chien mouillé, Mes racines, I was here, Monsieur Marcel, On n'est pas à une bêtise près (avec les enfants tout contents :D)...
Et Camelote, Lacrymal Circus (excellent, surtout au Cirque, avec de belles projections et Renan à la trompette sur des airs de "cirque"), Repenti et La lettre :D
Il a repris Laisse tomber les filles de Gainsbourg. Génial.
Puis a terminé sur une mauvaise note : Femme à lunettes.
J'ai trouvé cela un peu étrange de terminer le concert avec cette chanson pas... génial génial, et avec le mot "presbytie"... :s
Je suis tout de même rentrée chez moi en chantant, et en étant déstressée (miracle ! :p).
Voilà encore de beaux souvenirs à garder en mémoire.
Les vidéos sont là (mais pas belles :s) : sur dailymotion
18 avril 2010
Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour...
Quand j'ai vu la bande-annonce avec Julien Doré ET Guillaume Gallienne, je me suis dit qu'il fallait que je vois ce film !
Télérama n'a pas vraiment aimé... mais j'y suis allée quand même ! Na ! lol
L'histoire (allociné) :
Entre Dorothée et Nicolas, c'est le coup de foudre. Ensemble, ils vont vivre une très, très grande histoire d'amour... Ils en sont sûrs, certains. Mais la vie s'ingénie toujours à contrarier les meilleures résolutions, le plus parfait des scénarios et rien ne va se passer comme prévu. De malentendus en disputes, de serments en trahisons, de vrais départs en fausses retrouvailles, et inversement, ils vont être entraînés dans le tourbillon d'une comédie aussi tourmentée que leur passion...
En scènes à retenir, j'ai beaucoup aimé lorsque la fille découvre que son amoureux porte des lunettes... elle l'accuse de lui avoir menti^^
Il y a aussi la scène où le jeune homme arrive chez son nouvel employeur (un coiffeur).
Et puis toute les scènes où il y a Guillaume Gallienne ! :D (j'adore quand on découvre à la fin son "vœux de silence"... excellent choix pour un muet qui vient de retrouver la parole :D)
L'histoire est plutôt banale, voire un peu fleur bleue (quoique, la fille n'est pas vraiment très romantique^^) mais avec un côté orignal (la façon de filmer peut-être ?).
Et les acteurs sont tous bons. En particulier les deux que j'ai cité au début.
Alors, ce n'est pas non plus le film du siècle, mais à voir pour passer un très bon moment !
Télérama n'a pas vraiment aimé... mais j'y suis allée quand même ! Na ! lol
L'histoire (allociné) :
Entre Dorothée et Nicolas, c'est le coup de foudre. Ensemble, ils vont vivre une très, très grande histoire d'amour... Ils en sont sûrs, certains. Mais la vie s'ingénie toujours à contrarier les meilleures résolutions, le plus parfait des scénarios et rien ne va se passer comme prévu. De malentendus en disputes, de serments en trahisons, de vrais départs en fausses retrouvailles, et inversement, ils vont être entraînés dans le tourbillon d'une comédie aussi tourmentée que leur passion...
En scènes à retenir, j'ai beaucoup aimé lorsque la fille découvre que son amoureux porte des lunettes... elle l'accuse de lui avoir menti^^
Il y a aussi la scène où le jeune homme arrive chez son nouvel employeur (un coiffeur).
Et puis toute les scènes où il y a Guillaume Gallienne ! :D (j'adore quand on découvre à la fin son "vœux de silence"... excellent choix pour un muet qui vient de retrouver la parole :D)
L'histoire est plutôt banale, voire un peu fleur bleue (quoique, la fille n'est pas vraiment très romantique^^) mais avec un côté orignal (la façon de filmer peut-être ?).
Et les acteurs sont tous bons. En particulier les deux que j'ai cité au début.
Alors, ce n'est pas non plus le film du siècle, mais à voir pour passer un très bon moment !
17 avril 2010
Tout ce qui brille
Tout ce qui brille, c'est un film plein de punch, avec de bonnes actrices, un scénario plutôt actuel.
S'il n'y a qu'un moment à retenir, c'est bien sûr quand les deux amies rentrent dans le métro, et qu'elles se mettent à reprendre la chanson de V. Sanson.
D'ailleurs, le clip est très sympa (ça reprend le film, bien sûr).
Et j'ai pas mal apprécié aussi le groupe La chanson du Dimanche lors de la soirée dans le supermarché :D
L'histoire (allociné) :
Ely et Lila sont comme deux sœurs. Elles se connaissent depuis l'enfance, partagent tout et rêvent ensemble d'une autre vie. Elles vivent dans la même banlieue, à dix minutes de Paris. Aujourd'hui, Ely et Lila ne veulent plus être à dix minutes de leurs vies. De petites embrouilles en gros mensonges, elles vont tout faire pour essayer de pénétrer un monde qui n'est pas le leur où tout leur semble possible. Mais tout ce qui brille...
Ce film a eu une excellent critique de Télérama.
Bon, je n'irai pas jusqu'à dire qu'il faut absolument le voir, juste qu'il est sympa à visionner. On y sent une bonne ambiance, une chaleur.
Même Virgine Ledoyen (que je n'aime pas vraiment) tenait bien son rôle.
Et puis, en troisième rôle, il y a Audrey Lamy, vraiment excellente !
A classer dans la catégorie "film sympa avec chanson enjouée qui vous traîne dans la tête pas mal de temps".
S'il n'y a qu'un moment à retenir, c'est bien sûr quand les deux amies rentrent dans le métro, et qu'elles se mettent à reprendre la chanson de V. Sanson.
D'ailleurs, le clip est très sympa (ça reprend le film, bien sûr).
Et j'ai pas mal apprécié aussi le groupe La chanson du Dimanche lors de la soirée dans le supermarché :D
L'histoire (allociné) :
Ely et Lila sont comme deux sœurs. Elles se connaissent depuis l'enfance, partagent tout et rêvent ensemble d'une autre vie. Elles vivent dans la même banlieue, à dix minutes de Paris. Aujourd'hui, Ely et Lila ne veulent plus être à dix minutes de leurs vies. De petites embrouilles en gros mensonges, elles vont tout faire pour essayer de pénétrer un monde qui n'est pas le leur où tout leur semble possible. Mais tout ce qui brille...
Ce film a eu une excellent critique de Télérama.
Bon, je n'irai pas jusqu'à dire qu'il faut absolument le voir, juste qu'il est sympa à visionner. On y sent une bonne ambiance, une chaleur.
Même Virgine Ledoyen (que je n'aime pas vraiment) tenait bien son rôle.
Et puis, en troisième rôle, il y a Audrey Lamy, vraiment excellente !
A classer dans la catégorie "film sympa avec chanson enjouée qui vous traîne dans la tête pas mal de temps".
27 mars 2010
Les Ogres de Barback - Amiens 24 mars 10
Dans le cadre du 29ème Festival d'Amiens - Musiques de Jazz et d'Ailleurs, Mes z'Ogres sont venus à la MCA (alors qu'ils n'ont programmé qu'une vingtaine de concerts cette année... afin de préparer leur nouvel album prévu pour mars 2011).
Et c'était... maaagique ! Comme les 2 autres fois que je les ai vu en concert, ils ont une énergie d'enfer, mettent une ambiance de feu et transportent notre cerveau ailleurs (ce qui ne m'a pas fait de mal^^).
Le concert était composé de 3 parties : les chansons festives et très connues (Rue de Paname, Grand-mère, Contes, vents et marées), les chansons "tristes" (enfin ça, c'est selon eux^^), et la partie "rock". Avec la chanson sur les femmes (Ni dieu, ni dieue) : très rock au début (on ne comprenait pas les paroles) pour finir quasiment sans musique et tout doucement : excellente prestation qui donne tout un sens à ce titre.
On a eu le bonheur d'entendre 4 ou 5 nouvelles chansons.
Ils ont fait 4 reprises : Boby Lapointe, Pierre Perret avec Au café du canal qui n'est plus vraiment une reprise pour les Ogres, Les oiseaux de passage (Brassens), et... Jojo d'1 air 2 familles en duo virtuel ! :D
Ils ont fait également un autre duo virtuel : L'invitation (de l'album Pitt Ocha aux pays des mille collines).
Avec Ma Fille, 3-0 (qui a toujours un succès fou et qu'il faudrait écouter avant d'aller voter^^), Accordéon pour les cons, Little gentleman...
A la fin, l'habituel Salut à toi. Le concert a duré 2 heures.
Il y avait toujours énormément d'instruments, la jolie voix de Frédo, et la joie des 4 frangins d'être là.
Arrivée dans la voiture, je me suis entendu dire "Put***, ça fait du bien".
A leur prochain passage, je prendrai encore une place :D
Un lien vers TV Amiens où à 7,28 min des extraits du concert (et l'interview avant de Frédo et Alice).
Mes vidéos (pas belle qualité du tout mais... souvenirs...) :
Rue de Paname
Et oui
L'invitation
Contes, vents et marées
Et c'était... maaagique ! Comme les 2 autres fois que je les ai vu en concert, ils ont une énergie d'enfer, mettent une ambiance de feu et transportent notre cerveau ailleurs (ce qui ne m'a pas fait de mal^^).
Le concert était composé de 3 parties : les chansons festives et très connues (Rue de Paname, Grand-mère, Contes, vents et marées), les chansons "tristes" (enfin ça, c'est selon eux^^), et la partie "rock". Avec la chanson sur les femmes (Ni dieu, ni dieue) : très rock au début (on ne comprenait pas les paroles) pour finir quasiment sans musique et tout doucement : excellente prestation qui donne tout un sens à ce titre.
On a eu le bonheur d'entendre 4 ou 5 nouvelles chansons.
Ils ont fait 4 reprises : Boby Lapointe, Pierre Perret avec Au café du canal qui n'est plus vraiment une reprise pour les Ogres, Les oiseaux de passage (Brassens), et... Jojo d'1 air 2 familles en duo virtuel ! :D
Ils ont fait également un autre duo virtuel : L'invitation (de l'album Pitt Ocha aux pays des mille collines).
Avec Ma Fille, 3-0 (qui a toujours un succès fou et qu'il faudrait écouter avant d'aller voter^^), Accordéon pour les cons, Little gentleman...
A la fin, l'habituel Salut à toi. Le concert a duré 2 heures.
Il y avait toujours énormément d'instruments, la jolie voix de Frédo, et la joie des 4 frangins d'être là.
Arrivée dans la voiture, je me suis entendu dire "Put***, ça fait du bien".
A leur prochain passage, je prendrai encore une place :D
Un lien vers TV Amiens où à 7,28 min des extraits du concert (et l'interview avant de Frédo et Alice).
Mes vidéos (pas belle qualité du tout mais... souvenirs...) :
Rue de Paname
Et oui
L'invitation
Contes, vents et marées
5 mars 2010
Ensemble c'est trop
Le film Ensemble c'est trop a une belle affiche : Pierre Arditi, Jocelyn Quivrin, Eric Cantona...
La bande-annonce m'a bien fait rire, malgré l'idée de départ du scénario "facile" "mon mari me trompe et je le découvre en trouvant une petite culotte devant toute la famille".
Ce qui m'a fait marrer, c'est la mère qui veut tout faire sans laisser la place aux autres (et quand elle la laisse, c'est pour critiquer après).
Bref, je suis allée voir le film et... je ne suis pas déçue. Ce n'est pas le film de la décennie, mais il est drôle, juste, un peu déjanté...
L'histoire : quand la femme (Nathalie Baye) découvre que son mari la trompe, elle part vivre chez son fils. Seulement, aujourd'hui, à Paris, les jeunes n'ont qu'un petit appart', galèrent pour leur boulot, doivent gérer leurs propres enfants... Alors, ça ne colle pas toujours de vivre avec sa mère -belle-mère !
De plus, du côté du père, il déclare son amour pour une gamine qui est enceinte de lui...
Tous les rôles sont mélangés.
On ne se poile pas du début à la fin mais il y a de bonnes répliques, c'est un film qui détend. Avec de très bons acteurs.
La bande-annonce m'a bien fait rire, malgré l'idée de départ du scénario "facile" "mon mari me trompe et je le découvre en trouvant une petite culotte devant toute la famille".
Ce qui m'a fait marrer, c'est la mère qui veut tout faire sans laisser la place aux autres (et quand elle la laisse, c'est pour critiquer après).
Bref, je suis allée voir le film et... je ne suis pas déçue. Ce n'est pas le film de la décennie, mais il est drôle, juste, un peu déjanté...
L'histoire : quand la femme (Nathalie Baye) découvre que son mari la trompe, elle part vivre chez son fils. Seulement, aujourd'hui, à Paris, les jeunes n'ont qu'un petit appart', galèrent pour leur boulot, doivent gérer leurs propres enfants... Alors, ça ne colle pas toujours de vivre avec sa mère -belle-mère !
De plus, du côté du père, il déclare son amour pour une gamine qui est enceinte de lui...
Tous les rôles sont mélangés.
On ne se poile pas du début à la fin mais il y a de bonnes répliques, c'est un film qui détend. Avec de très bons acteurs.
2 février 2010
Le Refuge
Je suis sortie du dernier film de François Ozon un peu étourdie (Le refuge). Étourdie par tant de beauté... les plans, la musique, les acteurs... l'histoire... Tout est beau. Original. Calme et intense à la fois. (voir la bande annonce)
L'histoire : Mousse et Louis sont en couple. Ils se droguent. Mousse se réveille à l'hôpital : elle était tombée dans le coma. Le médecin lui annonce qu'elle est enceinte. Son ami est décédé d'une overdose.
Louis était d'une famille bourgeoise, où tout n'est pas forcément beau, mais où rien ne se montre pour garder une belle image -même le père, éloigné par la mère, ne savait même pas que son fils se droguait.
La mère de Louis ne veut pas que Mousse garde le bébé, elle ne souhaite pas de descendance de Louis.
Quelques mois après, Paul, le frère de Louis, retrouve Mousse dans une maison éloignée de tout (le refuge) pour quelques jours, avant de continuer ses vacances en Espagne. Ils ne se connaissaient pas vraiment.
Le ventre de Mousse est bien rond. Paul est homo. Les jours passent.
C'est étrange comme on s'attache aux personnages. Ozon a une façon de filmer que j'adore. La scène où Paul s'allonge sur sa serviette de plage m'a fait penser à Une robe d'été. Et lorsque les visages de Louis et de Mousse sont filmés de très près au début lorsqu'ils se droguent, on pense forcément à Action ou vérité (même si l'enjeu n'est pas vraiment le même...).
De toute façon, l'amour, la vie, la mort, l'homosexualité, la mer, la mère... tout ces thèmes révèlent bien là une œuvre "Ozonesque".
Les acteurs sont excellents. Ils ne surjouent pas, ce qui donne une vraie simplicité, humanité, réalité au film.
Isabelle Carré est même plus que magnifique. Surtout avec ce ventre (elle était réellement enceinte lors du tournage). Depuis Se souvenir des belles choses (l'un de mes films préférés), son talent ne m'étonne même plus. Voilà enfin une actrice française sans grosse tête et sans rêve américain qui donne tout ce qu'elle a dans ses personnages.
Pour l'acteur qui joue Paul, je lui dis bravo aussi. Parce que je sais que son premier métier est d'être chanteur, et qu'il fallait oser jouer un homo, de plus dans un film comme celui-ci.
François Ozon m'a donc encore une fois emmenée dans son histoire, entraînée aussi par la sublime musique. A revoir et à acheter en DVD (et Dieu sait que je ne suis pas DVDphile !).
L'histoire : Mousse et Louis sont en couple. Ils se droguent. Mousse se réveille à l'hôpital : elle était tombée dans le coma. Le médecin lui annonce qu'elle est enceinte. Son ami est décédé d'une overdose.
Louis était d'une famille bourgeoise, où tout n'est pas forcément beau, mais où rien ne se montre pour garder une belle image -même le père, éloigné par la mère, ne savait même pas que son fils se droguait.
La mère de Louis ne veut pas que Mousse garde le bébé, elle ne souhaite pas de descendance de Louis.
Quelques mois après, Paul, le frère de Louis, retrouve Mousse dans une maison éloignée de tout (le refuge) pour quelques jours, avant de continuer ses vacances en Espagne. Ils ne se connaissaient pas vraiment.
Le ventre de Mousse est bien rond. Paul est homo. Les jours passent.
C'est étrange comme on s'attache aux personnages. Ozon a une façon de filmer que j'adore. La scène où Paul s'allonge sur sa serviette de plage m'a fait penser à Une robe d'été. Et lorsque les visages de Louis et de Mousse sont filmés de très près au début lorsqu'ils se droguent, on pense forcément à Action ou vérité (même si l'enjeu n'est pas vraiment le même...).
De toute façon, l'amour, la vie, la mort, l'homosexualité, la mer, la mère... tout ces thèmes révèlent bien là une œuvre "Ozonesque".
Les acteurs sont excellents. Ils ne surjouent pas, ce qui donne une vraie simplicité, humanité, réalité au film.
Isabelle Carré est même plus que magnifique. Surtout avec ce ventre (elle était réellement enceinte lors du tournage). Depuis Se souvenir des belles choses (l'un de mes films préférés), son talent ne m'étonne même plus. Voilà enfin une actrice française sans grosse tête et sans rêve américain qui donne tout ce qu'elle a dans ses personnages.
Pour l'acteur qui joue Paul, je lui dis bravo aussi. Parce que je sais que son premier métier est d'être chanteur, et qu'il fallait oser jouer un homo, de plus dans un film comme celui-ci.
François Ozon m'a donc encore une fois emmenée dans son histoire, entraînée aussi par la sublime musique. A revoir et à acheter en DVD (et Dieu sait que je ne suis pas DVDphile !).
25 janvier 2010
Les herbes folles
Frustrée. Je suis frustrée !
Je n'ai pas du tout accroché au film Les herbes folles d'Alain Resnais.
Qu'il nous laisse "choisir" la fin, pourquoi pas... mais là, on se pose vraiment trop de questions... ou pas assez !
L'histoire : Une femme se fait voler son sac à main à la sortie d'une boutique de chaussures. Un homme trouve son portefeuille près de sa voiture dans un parking.
De là, il tient absolument à la rencontrer.
Ce que j'ai aimé : les scènes "comiques", c'est-à-dire les scènes avec les flics (et surtout le flic, joué par Mathieu Amalric, excellent), et le talent des acteurs, avec un petit plus pour Emmanuelle Devos et Anne Consigny.
Et un énorme plus pour Edouard Baer et sa voix (et sa façon de narrer quoi).
Tout au long du film, on se pose mille questions : Il va la tuer ? Quand ? Non, c'est sa femme qui va la tuer. Ou c'est peut-être elle qui va le tuer ? Ou qui va tuer sa femme ? Ah ! C'est sa copine-collègue dentiste qui va faire un triple meurtre. Ou juste lui. Qu'est-ce qu'il a fait dans sa jeunesse ? Violer, tuer ? Il a fait un séjour en hôpital psychatrique ? Pourquoi elle accepte que son mari la trompe ? Pourquoi elle veut rencontrer sa femme ?
Mais, pourquoi ce retournement de situation ?!
Quel est le but ?
Ah... là, ça sent la fin, on va savoir... ah non, ce n'est pas la fin (ça, on se le dit au moins 3-4 fois).
Ben, c'est la fin ? (vachement étonnée... pour une fois dans ce film). Ah non ! C'était une blague. Ah tiens, c'est amusant.
Bon...
Aaaahh... ah ben ça y est. Là c'est la fin.
"Maman, quand je serai un chat, je pourrais manger des croquettes ?".
Gné ????!!!
Bref, si vous aimez les casse-têtes chinois, allez-y. Et encore, dans un casse-tête, il y a une solution !
Moi, pour ce film, je n'ai pas la solution...
Je n'ai pas du tout accroché au film Les herbes folles d'Alain Resnais.
Qu'il nous laisse "choisir" la fin, pourquoi pas... mais là, on se pose vraiment trop de questions... ou pas assez !
L'histoire : Une femme se fait voler son sac à main à la sortie d'une boutique de chaussures. Un homme trouve son portefeuille près de sa voiture dans un parking.
De là, il tient absolument à la rencontrer.
Ce que j'ai aimé : les scènes "comiques", c'est-à-dire les scènes avec les flics (et surtout le flic, joué par Mathieu Amalric, excellent), et le talent des acteurs, avec un petit plus pour Emmanuelle Devos et Anne Consigny.
Et un énorme plus pour Edouard Baer et sa voix (et sa façon de narrer quoi).
Tout au long du film, on se pose mille questions : Il va la tuer ? Quand ? Non, c'est sa femme qui va la tuer. Ou c'est peut-être elle qui va le tuer ? Ou qui va tuer sa femme ? Ah ! C'est sa copine-collègue dentiste qui va faire un triple meurtre. Ou juste lui. Qu'est-ce qu'il a fait dans sa jeunesse ? Violer, tuer ? Il a fait un séjour en hôpital psychatrique ? Pourquoi elle accepte que son mari la trompe ? Pourquoi elle veut rencontrer sa femme ?
Mais, pourquoi ce retournement de situation ?!
Quel est le but ?
Ah... là, ça sent la fin, on va savoir... ah non, ce n'est pas la fin (ça, on se le dit au moins 3-4 fois).
Ben, c'est la fin ? (vachement étonnée... pour une fois dans ce film). Ah non ! C'était une blague. Ah tiens, c'est amusant.
Bon...
Aaaahh... ah ben ça y est. Là c'est la fin.
"Maman, quand je serai un chat, je pourrais manger des croquettes ?".
Gné ????!!!
Bref, si vous aimez les casse-têtes chinois, allez-y. Et encore, dans un casse-tête, il y a une solution !
Moi, pour ce film, je n'ai pas la solution...
23 janvier 2010
Gainsbourg (vie héroïque)
Whaou.
Voilà le mot qui me vient à la fin du film Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar, dessinateur de BD.
Drôle de film ? Un "double" géant, un chat (pour Gréco) et un bébé (pour Mélody Nelson) qui parlent, la tête de chou... Non. Un film poétique, à l'image de Monsieur Gainsbourg.
Pour la promo du film, ils disent que ce n'est pas la réelle histoire de Serge Gainsbourg, que c'est romancé. Oui d'accord, c'est romancé : on voit bien les différentes époques, mais les "passages" sont très bien fait, ils paraissent naturels.
Mais de ce que je sais sur lui, c'est quand même bien son histoire, sa vie (bande-annonce).
Sa vie. Toute sa vie.
En effet, le film commence par son enfance. Il avait 14 ans en 1942. Fils d'immigrants russes... juifs. Avec une "tête de juif" plus vrai qu'une caricature... une tête... une gueule... Il en est conscient (et on lui montre bien) dès son enfance. Alors son double, cette "voix" qui le pousse à faire plein de chose, apparait en immense "gueule", sa gueule.
Jeune ado, il va chercher son étoile jaune tôt le matin. Quand il sort de la pièce, on aperçoit une file de gens qui attendent pour la même chose, avec fierté, peur, sans savoir si cela est bien ou pas. Une file... filmée en silence, des gens, un à un, des hommes, des vieux, des jeunes adultes, une femme et son bébé, des familles. Ils sont dans la file pour avoir l'étoile. Et combien de fois se retrouveront-ils, eux, juifs, à cette époque, dans une file, à attendre, l'un après l'autre ? Cela fait froid dans le dos, mais c'est la réalité, l'Histoire.
Et cette "gueule de juif", Gainsbourg l'aura toujours pour certains "Français".
Son enfance. Son rêve : devenir peintre.
Il est plutôt très bon. Il aime vite les "nus", les femmes.
Il vit à Paris, alors il y rencontre des gens connus. Comme Fréhel.
Puis comme un certain Boris Vian, lors d'un soir où il joue du piano pour gagner sa vie.
De là, et par son double, Gainsbourg comprend qu'il faut arrêter la peinture et écrire texte et musique pour des interprètes. Ses œuvres sont rapidement admirées par le public parisien.
Et pour devenir populaire... il faut que les interprètes soient populaires. Serge Gainsbourg n'aime pas les Yéyés : trop vide de sens. Mais il rencontre France Gall. 16 ans, jolie petite blonde aux grandes chaussettes blanches, qui apparemment ne connait pas grand chose à la vie...
Il va s'amuser et lui faire chanter des choses qu'elle ne comprend pas.
S'ensuivent ses rencontres avec les femmes, ses œuvres, ses provocations.
Avec Bardot, le film est intense : Lætitia Casta est formidable dans ce rôle, et nous, les spectateurs, on n'existe plus lorsqu'ils (Eric Elmosino pour Gainsbourg et Casta) entament Comic Strip.
Le producteur (Claude Chabrol) est magnifique et heureux lorsque Gainsbourg lui propose Je t'aime moi non plus. Il sait qu'il va choquer, et s'en réjouit d'avance !
Jolie scène aussi sur les quais de Seine, en contre bas de Notre Dame, l'Ile de la Cité, avec Birkin (Lucy Cordon).
Et lorsqu'il "oblige" les anciens parachutistes de chanter la Marseillaise avec lui et son public pour finir sur... un bras d'honneur... qu'est-ce que c'est excellent !
Tout cela pour dire que j'ai trouvé le film formidable.
Tous les acteurs sont formidables : Eric Elmosino en Gainsbourg plus vrai que nature, Laetitia Casta en Bardot, Philippe Katerine en Vian (et l'excellente scène lorsqu'ils s'allongent sur la route pour attendre un taxi), Anna Moglalis en Gréco, Razvan Vasilescu en papa de Serge...
Les musiques sont belles (évidemment^^).
On est dedans, c'est du cinéma, une BD, une peinture... on ne sait plus, mais c'est de l'art, une œuvre.
Bravo pour le film à Joann Sfar.
Et bravo à Gainsbourg d'avoir fait tout ce qu'il a fait dans sa vie.
Voilà le mot qui me vient à la fin du film Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar, dessinateur de BD.
Drôle de film ? Un "double" géant, un chat (pour Gréco) et un bébé (pour Mélody Nelson) qui parlent, la tête de chou... Non. Un film poétique, à l'image de Monsieur Gainsbourg.
Pour la promo du film, ils disent que ce n'est pas la réelle histoire de Serge Gainsbourg, que c'est romancé. Oui d'accord, c'est romancé : on voit bien les différentes époques, mais les "passages" sont très bien fait, ils paraissent naturels.
Mais de ce que je sais sur lui, c'est quand même bien son histoire, sa vie (bande-annonce).
Sa vie. Toute sa vie.
En effet, le film commence par son enfance. Il avait 14 ans en 1942. Fils d'immigrants russes... juifs. Avec une "tête de juif" plus vrai qu'une caricature... une tête... une gueule... Il en est conscient (et on lui montre bien) dès son enfance. Alors son double, cette "voix" qui le pousse à faire plein de chose, apparait en immense "gueule", sa gueule.
Jeune ado, il va chercher son étoile jaune tôt le matin. Quand il sort de la pièce, on aperçoit une file de gens qui attendent pour la même chose, avec fierté, peur, sans savoir si cela est bien ou pas. Une file... filmée en silence, des gens, un à un, des hommes, des vieux, des jeunes adultes, une femme et son bébé, des familles. Ils sont dans la file pour avoir l'étoile. Et combien de fois se retrouveront-ils, eux, juifs, à cette époque, dans une file, à attendre, l'un après l'autre ? Cela fait froid dans le dos, mais c'est la réalité, l'Histoire.
Et cette "gueule de juif", Gainsbourg l'aura toujours pour certains "Français".
Son enfance. Son rêve : devenir peintre.
Il est plutôt très bon. Il aime vite les "nus", les femmes.
Il vit à Paris, alors il y rencontre des gens connus. Comme Fréhel.
Puis comme un certain Boris Vian, lors d'un soir où il joue du piano pour gagner sa vie.
De là, et par son double, Gainsbourg comprend qu'il faut arrêter la peinture et écrire texte et musique pour des interprètes. Ses œuvres sont rapidement admirées par le public parisien.
Et pour devenir populaire... il faut que les interprètes soient populaires. Serge Gainsbourg n'aime pas les Yéyés : trop vide de sens. Mais il rencontre France Gall. 16 ans, jolie petite blonde aux grandes chaussettes blanches, qui apparemment ne connait pas grand chose à la vie...
Il va s'amuser et lui faire chanter des choses qu'elle ne comprend pas.
S'ensuivent ses rencontres avec les femmes, ses œuvres, ses provocations.
Avec Bardot, le film est intense : Lætitia Casta est formidable dans ce rôle, et nous, les spectateurs, on n'existe plus lorsqu'ils (Eric Elmosino pour Gainsbourg et Casta) entament Comic Strip.
Le producteur (Claude Chabrol) est magnifique et heureux lorsque Gainsbourg lui propose Je t'aime moi non plus. Il sait qu'il va choquer, et s'en réjouit d'avance !
Jolie scène aussi sur les quais de Seine, en contre bas de Notre Dame, l'Ile de la Cité, avec Birkin (Lucy Cordon).
Et lorsqu'il "oblige" les anciens parachutistes de chanter la Marseillaise avec lui et son public pour finir sur... un bras d'honneur... qu'est-ce que c'est excellent !
Tout cela pour dire que j'ai trouvé le film formidable.
Tous les acteurs sont formidables : Eric Elmosino en Gainsbourg plus vrai que nature, Laetitia Casta en Bardot, Philippe Katerine en Vian (et l'excellente scène lorsqu'ils s'allongent sur la route pour attendre un taxi), Anna Moglalis en Gréco, Razvan Vasilescu en papa de Serge...
Les musiques sont belles (évidemment^^).
On est dedans, c'est du cinéma, une BD, une peinture... on ne sait plus, mais c'est de l'art, une œuvre.
Bravo pour le film à Joann Sfar.
Et bravo à Gainsbourg d'avoir fait tout ce qu'il a fait dans sa vie.
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