Je n'ai pas encore écrit cet article que je sais déjà que ça va partir dans tous les sens ! Alors déjà, commençons par le début.
On a acheté un album pour les petits (d'ailleurs, on ne leur a pas encore fait écouter, il traîne un peu dans les voitures^^) : c'est Don Pedro et ses dromadaires chantent Trenet.
Alors, c'est vrai que de lui (Ch. Trenet), je connaissais La Mer, Douce France et Y'a de la joie. Bon, jusque là, on en pense ce qu'on veut. Personnellement, ça ne me travaillait pas plus que ça.
Et en écoutant cet album, j'ai découvert 2-3 chansons plutôt poétiques... Par exemple, Une noixoù on retourne en enfance pour avoir le temps d'imaginer plein de choses en regardant la coquille d'une noix : "On y voit la nuit en rond Et les plaines et les monts Les rivières et les vallons [...] On y voit mille soleils Tous à tes yeux bleus pareils On y voit briller la mer"
"Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend Ici-bas souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend Papa dit qu'il a vu ça lui... [...] Philosophes écoutez cette phrase est pour vous Le bonheur est un astre volage Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous Il s'efface il se meurt devant nous Quand on croit qu'il est loin il est là tout près de vous Il voyage il voyage il voyage Puis il part il revient il s'en va n'importe où Cherchez-le il est un peu partout..."
J'aime beaucoup cette image du soleil qui attend la lune alors qu'elle est là juste à côté... Bien sûr, on comprend (et c'est expliqué à la fin de la chanson) que le soleil et la lune, c'est un peu comme l'homme et la femme... (ou chacun et le bonheur si on veut un peu plus romancer :-) ).
Alors bon, je veux bien la première explication, mais de là à dire que le soleil, c'est l'homme... en même temps, c'est vrai que ce sont les hommes qui ne voient jamais rien, à qui il faut tout expliquer... alors que la lune est jolie, poétique, féminine... :p
Et de là, je pense à deux chansons :
Ce soir de Jeanne Cherhal : "Regarde-moi la lune est blonde Comme moi Regarde-moi la lune est ronde Comme moi Mais si regarde approche-toi Je suis sa face cachée Vise-moi bien et scrute-moi Je suis la lune humanisé"
et celle de Meccano, Lune d'argent : "Lune tu veux être mère Tu ne trouves pas l'amour Qui exauce ta prière Dis moi lune d'argent Toi qui n'as pas de bras Comment bercer l'enfant [...] Et les soirs où l'enfant joue et sourit, De joie aussi la lune s'arrondit Et lorsque l'enfant pleure Elle décroît pour lui faire Un berceau de lumière"
Et du coup, un petit clin d'oeil à mes Ogres de Barback (C'est beau) : "Pour t'endormir le soir, tu réclames une histoire J'exécute volontiers, presque à genoux, ton souhait Tu demand'rais la lune, Ô Petite Merveille ! En croissant, blonde ou brune, j'obéirais pareil Pour t'endormir le soir, tu réclames une histoire Après promis ! Dodo ! Et c'est beau !"
Et bien sûr en duo avec Tryo, Mam'selle Bulle : "(Oh la lune! eh! la Lune! c'est le soleil qui te parle oh) Mam'selle Bulle (Laisse la place il faut que se lève le jour ) Comme un funambule qui rêverait de s'envoler Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial" Et une dernière photo sans aucun commentaire :D :
AAAh, que c'est bon de lire un bouquin où l'histoire n'est pas celle d'un couple qui se rencontre, se sépare, qui se connait, qui se reconnait, qui s'est perdu de vue, qui a continué... (enfin, je ne vais pas faire ma Jeanne Moreau, mais vous voyez ce que je veux dire).
Là, c'est l'histoire d'une jeune assistante sociale (23 ans) qui sort de l'école et qui commence son boulot. On l'a mise dans un établissement scolaire (un lycée). Le proviseur adore son établissement, il en veut une belle image... pour lui, ses élèves sont parfaits, et ils n'ont pas besoin d'une assistante ! Surtout si elle remue un peu les habitudes... Et puis faut dire aussi qu'elle est jeune, elle a presque l'âge des élèves, faut qu'elle choisisse son camps. Entre eux (l'assistante et le proviseur), ça ne colle pas toujours, voire que très rarement.
Cette assistante sociale, les élèves l'appellent Pause-Café, parce qu'elle a toujours du café dans son bureau (où il n'y a pas de téléphone), et est toujours prête à en partager avec "ses" élèves.
Il y a quelques cas "softs" (une mère qui ne supporte pas que son fils s'exerce au violon chez elle, un ado qui souffre de ne pas avoir de petite-amie...), mais ces cas peuvent toutefois aller plus loin que ce pourrait imaginer. Surtout quand il y en a un qui a du mal avec son père, vu que tout le monde déteste son paternel : ce dernier est flic... ou presque... et que ce n'est pas n'importe qui... (je donne envie de savoir ou ça vous fait rien ? :p).
Et puis, il y a des cas un peu moins drôles : de l'inceste, un papa en prison et la fille qui doit vivre avec sa mamie dans une vie financièrement pas facile...
Et puis, vu l'âge de Pause-Café, il y a bien sûr les hommes. D'ailleurs, la fin est plutôt belle (quand il lui réponds d'une drôle de voix "comme tu voudras" au sujet de ..., non rien :p).
Et tout au long du livre, il y a aussi la relation avec les profs, lors des conseils de classe et autre.
On se demande toujours si elle fait bien son boulot, si elle ne le prends pas trop à cœur, si c'est justement ce qu'il faut faire... ?
Bref, quand j'ai eu le livre, j'étais en vacances, j'ai failli le finir en quelques jours alors j'ai tout fait pour ralentir au max. C'est vraiment sympa. Même si au début, les premières pages, on se demande si on va le lire jusqu'au bout, vu le style d'écriture (l'histoire est mélangé avec les paroles et les pensées... faut suivre quoi). Mais après on s'y fait, et on a du mal à le lâcher.
Alors voilà, j'ai beaucoup apprécié ce bouquin, et je vous le recommande vivement !
Edit : en recherchant la couv' sur le net... je me suis rendu compte que cette histoire est plutôt connue : elle a été mise en scéne pour la télévision française, ça a été une série avec Véronique Jannot dans les années 80...
Tout d'abord, merci à la Fn** d'offrir des places pour des avant-premières de ciné à ses adhérents... c'est déjà ça ! :D Là, c'était pour le film LOL, de Lisa Azuelos, avec Sophie Marceau. J'avais déjà lu l'histoire avant de prendre les places, et je n'ai regardé l'extrait qu'après. J'ai eu un peu peur, surtout que là, j'y emmenais mon homme (vachement plus difficile que moi, et surtout pas les mêmes goûts que moi :p). Pourquoi ?
D'abord, l'histoire : Lola ("j'suis qu'un fantome, quand tu vas où je j'suis pas...") est une ado (lycéenne plus exactement, dans un lycée public de Paname... mais vu les habits de ces "jeunes", pas dans un mauvais quartier^^, m'ejdçjdr*). A la rentrée scolaire, son amoureux lui dit qu'il l'a trompée. De là, découlent les petites histoires du petit groupe de potes, les prises de têtes, la copine "pétasse"... Et puis à la maison, maman et papa sont séparés (mais pas tant que ça), et il y a le frangin "farceur" et la petite soeurette "parfaite" ("les enfants sont formidables"). Et puis avec maman, on s'entend bien, on s'échange les vêtements... mais elles ne se comprennent pas, forcément.
Lorsque j'ai donc vu la bande annonce, je me suis dit "aïe, si le film est comme ça, Steph va me dire que je vais voir des films de gamins, et il sera pas content" :s Cette BA ne représente pas vraiment le film (m'enfin, un peu quand même^^). Et puis je me suis dit, c'est la suite de la Boum, Soso Marceau dans le rôle de la maman.
Dans le film, il y a plus de dialogues entre mére et fille, même si ce ne sont pas toujours des conversations hyper calmes... N'empêche, je les ai trouvés plutôt réalistes. Même quand la maman annonce à sa fille qu'elle a lu son journal intime, Lola hurle, mais le jeu d'acteurs est bon, ce n'est pas surjoué.
Les ados ne sont pas toujours en train de faire la fête, ou draguer, ou bouder... Et on ne voit pas que Lola et sa famille : on voit les autres gamins aussi dans leur milieu familial, ce qui permet de comprendre vraiment le point de vu de chacun, de voir les malentendus qui vont s'installer...
Il y a du rythme, dans le film. Au début, on voit chaque famille avec le "à taaaable !", le réveil du matin, et un peu plus tard, les ados et leurs portables/msn/ipod. Je m'attendais à pleins de mots msnisés... et finallement non (j'ai tout même complété le titre de ce post façon msn, et là tout de suite, je vous (re)mets un lien vers la chanson d'Alexis HK sur Myspace :p).
Et puis, il y a plusieurs passages plutôt drôles. Et pour une fois, je n'étais pas seule à rire... : la salle (qui n'était pas remplie de "d'jeunz" comme je l'aurais pensé, mais d'adultes plus ou moins vieux -de tout quoi) et Stéphane. C'est pour dire ! :D Souvent (mais pas que), les drôleries sont liées à la rencontre de la maman avec... un flic. La rencontre est plutôt amusante, la rencontre de cette homme avec les amis de la maman est bien marrante aussi...
Et cet homme-flic permet de voir de jolis paysages... il fait faire un tour à sa nouvelle maîtresse sur un zodiaque (enfin un bateau qui va vite quoi) sur la Seine (L)**
Bon, je vais quand même mettre un aspect négatif : on voit bien que ça ne se passe pas dans une province, que c'était plutôt un milieu aisé. Et la vie des ados fait un peu sitcom dans le sens où ils font tous plus vieux que leur âge, ils sont tous canons, et jouent de la musique à merveille (guitare et chant)... Les parents (et du coup les gosses) fument des joints, sont "cool"... enfin, vous voyez le genre !
Bref, je suis allée voir ce film parce que c'était gratuit, sinon vu la bande-annonce, ce n'était pas gagné ! :s Et en fait, comme vous avez pu le comprendre, j'ai été très agréablement surprise. Bon, après, ça ne veut pas dire qu'il faut courir le voir si ce thème ne vous intéresse pas, ce n'est pas non plus le chef-d'oeuvre du siècle. Mais si vous avez la possibilité d'aller souvent au ciné, pourquoi pas voir ce film...
* "ejdçjdr" = "enfin je dis ça je dis rien" ** "(L)" = sur msn, ça dessine un coeur (voilà, c'était une traduction pour les plus de... non, pour les non-utilisateurs de msn ;-) )
Nous voici en 2009, et qui dit nouvelle année dit bonne année ! Et des souhaits.
Alors, on va attaquer 2009 avec Tryo, et Une saison de trop (de l’album Ce que l’on sème). Je vous l’accorde, cette chanson n’est pas vachement gaie, mais elle parle de voeu… alors le tour est fait !
Voici ce qu’elle raconte : une femme veut un enfant avec l’homme qu’elle aime… mais ils n’y arrivent pas (« comme il peine à offrir un prince à la reine »). Alors comme le temps passe, que son corps ne peut pas trop attendre (enfin bon, je vais pas faire un cours de biologie non plus :p), elle décide d’aller voir un autre homme (« que la vie lui pardonne […] de suivre les oiseaux et de semer les hommes »). Voici quelques paroles :
« Elle a laissé juste un cil Sur sa joue et c’est pour qu’il La regarde encore une fois. Comme elle a plissé des yeux Il a deviné son vœu, C’est le même à chaque fois :
Un voyage Et des ballons sur le rivage, Un râteau, une pelle et un seau Un enfant sur le dos. Comme il peine À offrir un prince à la reine, La belle quittera le château Elle partira bientôt.
[…] Que la vie lui pardonne Vers la fin de l’automne De suivre les oiseaux Et de semer les hommes De redouter en somme Une saison de trop »